Rêve de femmes enceintes et de stades vides
Bonjour à tous,
Je me tourne vers vous aujourd’hui car j’ai besoin d’aide pour interpréter un rêve que j’ai fait cette nuit. Dans ce dernier, je logeais apparemment chez une amie (une copine de fac dont je n’ai des nouvelles que très sporadiquement. Elle est partie vivre à l’étranger avec son mari il y a deux ans et demi et a accouché d’un petit garçon au mois de décembre 2021) sur le point d’accoucher. Elle me confiait que sa délivrance aurait dû avoir lieu une semaine plus tôt et me demandait de lui confirmer ce qu’elle entendait depuis quelques jours, à savoir que ce retard signifierait que son fils naîtrait sous le signe Poissons (je suis moi-même poissons). Sa résidence était très sombre et y régnait une organisation plutôt farfelue. Peu après, mon amie accouchait de son fils et m’annonçait que le stade de football avait été recouvert…? Je me mettais alors en route vers l’hôpital et sur le chemin, j’apercevais divers stades vides. Arrivée devant ce qui devait être l’hôpital (qui ressemblait davantage au grand parking intérieur d’un centre commercial), je constatais qu’il y en avait un à quelques mètres à peine de l’entrée mais que c’était un autre, situé un peu plus loin, qui avait été recouvert, ce que je trouvais dommage dans mon rêve. A côté du plus proche avaient été disposées des rangées de chaises pliables et le décor ne rappelait alors plus l’extérieur mais une grande salle. Plus loin, je croisais ma mère qui m’annonçait qu’il s’agissait du nouveau stade, ce qu’elle trouvait ridicule. A l’accueil de l’hôpital, je tombais sur une ancienne connaissance de fac (une amie d’amies que je n’ai plus vue depuis 8 ou 9 ans et qui a elle aussi accouché en novembre 2021 d’un petit garçon, Valentin), enceinte jusqu’aux yeux. Elle était accompagnée de son conjoint, ils étaient enlacés. Je les félicitais pour l’heureux événement à venir et deux secondes plus tard, elle accouchait. Entre-temps, je devais prendre place sur les chaises pliables aperçues dehors avec une foule d’autres personnes. Mais ces chaises n’étaient plus dans une grande salle désormais mais à l’air libre, dans la cour d’une grande cathédrale en pierres grises. A ma droite, j’apercevais les clochers et des couloirs externes ainsi que des escaliers dangereux. Il me paraissait impossible de les gravir. Tout était si haut. Deux secondes plus tard, la fille dont je parlais avait accouché et je la retrouvais de nouveau à l’accueil, toute pimpante et toujours collée à son conjoint. J’étais étonnée de la voir debout si vite et lui demandais où était son bébé. Elle m’indiquait alors qu’il arrivait et je voyais un homme grand surgir, portant l’enfant appuyé contre son épaule sous une serviette. Le bébé me souriait (oui, si petit…) et tendait sa petite main pour me caresser le visage. Il riait et semblait déjà si éveillé! Ses parents m’annonçaient peu après qu’ils l’avaient prénommé Noah et je leur disais que je l’avais deviné ! Toute la scène se déroulait à l’accueil de l’hôpital devant des patients et visiteurs qui faisaient la queue ainsi que devant…une reine, entourée de courtisans, qui faisait l’éloge du couple et le mien. Dehors, le couple devait traverser les escaliers de la cathédrale.
La couleur dominante du rêve était le gris. Je ne me rappelle malheureusement pas de tous les détails ni des liens entre les scènes.
Qu’en pensez-vous ? Je précise, si besoin, que je ne veux pas d’enfants, même si je ne crois pas que le rêve ait réellement un rapport avec les enfants.
Je vous remercie d’avance pour votre aide 🙂
Bonsoir Baptiste51,
« En quoi votre vie sentimentale serait-t-elle en ce moment dans un cadre froid et impersonnel?
En quoi serait-t-elle peu engageante? En quoi aurait-t-elle besoin d’être soignée? »
==> Je me suis toujours sentie plus à l’aise dans le célibat que dans la vie de couple. J’aime bien avoir mon espace, du temps pour moi, ne dépendre de personne. Je ne conçois pas non plus la vie de couple de façon traditionnelle et je suis célibataire vraiment pas choix. Pour moi, ce n’est ni une punition ni un choix par défaut. Néanmoins, je nourris quand même des regrets par rapport à certains choix que j’ai effectués par le passé. Je ne suis pas douée pour me laisser aimer ou aimer tout court. Quand quelqu’un me plaît vraiment, ce qui n’arrive pas souvent, je ne parviens pas à me laisser aller et l’autre finit par croire à mon indifférence. Une histoire m’est ainsi restée en tête. Quand j’étais à l’université, un garçon de mon master me plaisait énormément et c’était réciproque. Il a tenté de se rapprocher de moi et de me dire que je lui plaisais pendant près de deux ans. Une fois nos diplômes en poche, il a continué à m’écrire bien qu’en couple mais, entre-temps, j’avais moi aussi débuté une relation avec un collègue que je n’aimais pas, qui ne me traitait pas bien mais que je ne parvenais pas à quitter. A l’époque, j’éprouvais une lourde culpabilité à propos de tout et je me suis sentie responsable de ce garçon. Alors, un jour, écœurée par mon manque de sincérité, je lui ai avoué que j’étais toujours en contact avec un garçon pour qui j’avais des sentiments. Mon ex m’a obligée à le bloquer de partout du jour au lendemain et je l’ai fait, ce qui ne me ressemble pas. Je me disais que je réglerais très vite la situation mais je suis restée en couple avec ce type horrible pendant une année encore et quand nous nous sommes quittés, je n’ai pas osé reprendre contact avec ce garçon qui me plaisait tant tout de suite. L’an dernier, en plein confinement, les souvenirs sont remontés à la surface, j’ai fini par lui adresser un courriel au sein duquel je lui expliquais la raison pour laquelle je l’avais éliminé de ma vie du jour au lendemain sans crier gare, je lui présentais mes excuses en lui indiquant que je n’avais jamais voulu le blesser et l’avais toujours considéré comme un bon ami. Ensuite, j’ai organisé une soirée retrouvailles avec nos anciens camarades du master et il a été l’un des premiers à répondre présent. Il y a participé, nous avons plaisanté, il m’a posé des questions sur ma vie, m’a payé un verre, me taquinait, … Nous ne sommes plus revus ensuite.
« Et si l’on va un peu plus loin dans le rêve, lorsque vous avancez dans votre vie sentimentale, « les stades sont vides » peut-être des sentiments qui n’ont pas abouti ?, donc point d’effervescence , point de fête , point de rivalité , pas de dépassement de soi. Est ce que cela vous parle ? »
==> En effet, cela me parle. En fuyant les hommes qui me plaisent, je fuis aussi l’impression de ne pas être à la hauteur, mon incompétence pour faire fonctionner une relation, mes ratés, la certitude de décevoir mon partenaire.
Ce qui est étrange, c’est que pour toutes les autres formes d’attachement, je m’en sors bien. Je suis connue comme quelqu’un de chaleureux, je tisse facilement des liens, j’aborde facilement les autres,… J’ai des amis adorables et une famille aimante au sein de laquelle je me sens en sécurité. Mais sitôt qu’il y a un rapport de séduction, je bats en retraite.
Cordialement.