Nous avons trouvé les résultats suivants dans le dictionnaire des rêves :

Sang

  • Significations très diverses, souvent sens sexuel.
  • Voir du sang : on éprouve des craintes pour une personne proche.
  • En perdre soi même : bon présage.
  • En cracher : maladie, mauvais présage.
  • Voir ou perdre du sang rouge et vermeil et n’en éprouver nulle émotion désagréable pronostique d’heureuses spéculations, des bénéfices ou biens inopinés
  • toutes les fois qu’on rêve de sang noir ou visqueux ou qu’on ressent quelque désagréable émotion à la vue du sang, fût-il de bel aspect, ce songe présage des malheurs affectant à la fois la santé, les amitiés et la situation.
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Décapitation

  • Révision de la conception que l’on a eue jusqu’à présent de certains processus vitaux.
  • Voir décapiter : triomphe sur un ennemi ou apparition d’un nouvel ennemi.
  • Un ami ou une personne proche : séparation d’une personne chère.
  • Décapiter soi même : si le sang coule, on gagnera un procès ou un litige
  • s’il n’y a pas de sang ou si la personne décapitée retrouve la vie, c’est qu’en dépit de tous les efforts, on ne parvient pas à mettre un ennemi hors de combat.
  • Être décapité : si l’on éprouve des douleurs, présage de maladie
  • sinon on souffrira sous le coup de la honte et de l’humiliation.
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Un peu d’Histoire autour des rêves

Dans l’Antiquité trois mille ans avant Jésus-Christ.

 

Les Grecs pratiquaient la médecine et possédaient même des techniques assez raffinées. La religion,

qui faisait partie intégrante de la vie des anciens Grecs, était étroitement associée à la guérison. Ainsi,

il existait en Grèce des sanctuaires d’interprétation des rêves où les malades se rendaient pour être

guéris.

 

Voici une petite présentation du dieu grec de la médecine, Asclépios, et du rituel principal de

guérison qui avait cours dans l’Antiquité, notamment au sanctuaire d’Épidaure.

Épidaure est une petite cité située dans le Péloponnèse, au sud d’Athènes. Elle était célèbre par son

sanctuaire dédié au dieu médecin qui guérissait par les rêves.

Les fidèles venaient à Épidaure de partout dans le monde grec pour être guéris, un peu comme on fait

des pèlerinages de nos jours à Lourdes. Ils y pratiquaient le rituel de l’incubation. Ce rituel consistait à

dormir dans un temple pour recevoir en rêve des messages du dieu qui faisait un diagnostic et

donnait des conseils.

Les prêtres médecins interprétaient ces rêves et en déduisaient les prescriptions que les fidèles

devaient suivre pour guérir.

 

Le très connu serment d’Hyppocrate commence ainsi :

« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les

déesses,…

On ne peut pas assez souligner l’importance que la médecine antique accordait aux rêves qui venaient

des Dieux.

 

Trois siècles avant Jésus-Christ dans l’ancien testament.

 

L’ancien testament que l’on appelle la bible hébraïque a été écrit au 3e siècle avant Jésus-Christ

Il y a environ 250 rêves présents dans l’ancien testament, ce qui atteste de leur extrême importance

à cette époque .Un grand nombre peuvent également être lus dans le nouveau testament.

 

300 ans après J C : La trahison de Saint Jérôme

 

Ici, il convient tout d’abord de mentionner un fait totalement inconnu, il s’agit du rôle prépondérant

qu’a joué Saint Jérôme pour écarter les chrétiens de leurs rêves et les condamner.

Jérôme, 300 ans après J C a traduit la Bible en latin. Jusqu’alors on lisait la Bible dans les textes

hébreux et grecs. Il fit à l’église naissante le monumental cadeau de cette traduction appelée la

Vulgate. Cependant, Jérôme a falsifié la traduction de certains passages et l’a arrangée à sa sauce. Et

c’est justement quand il s’agit des rêves :Voyons un peu :Dans le livre du Lévitique on peut lire dans

le texte hébreu au chapitre 19, verset 26 l’ordre suivant :

 

« Vous ne mangerez rien avec du sang, vous n’observerez ni les serpents ni les nuages pour en tirer

des pronostics. »

 

Jérôme a traduit en latin:

« Vous ne mangerez rien avec le sang. Vous ne consulterez point les augures, et vous n’observerez

pas les rêves. »

 

Où est-il question des rêves dans le texte original ? Jérôme les a introduits à côté des oracles.

Au livre du Deutéronome, chapitre 18, verset 10, on lit dans le texte hébreu original:

 

« Qu’on ne trouve chez toi personne pour consulter les oracles, pratiquer l’incantation, la divination,

les enchantements et les charmes, interroger les revenants et les esprits ou consulter les morts. Car

quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel. »

 

Jérôme a traduit là encore :

« …Qu’il ne se trouve personne qui interroge des devins, et qui observe les rêves et les augures, ni

qui use de maléfices, ni qui soit enchanteur, ni qui consulte ceux qui consultent les esprits de pythons

et les devins ou qui demandent aux morts la vérité. »

 

Dans ce passage aussi, le traducteur en latin transforme le texte d’origine, le falsifie comme dans le

livre du Lévitique, et l’expression consulter les oracles est traduite par observer les rêves et les

augures.

 

Ainsi, quand, de son côté, l’écrivain biblique condamne seulement les oracles, Saint Jérôme, lui, fait

l’amalgame avec les rêves, les rajoute dans le texte, alors qu’il n’en est nullement question, jetant

ainsi sur eux la condamnation qui a entraîné leur rejet. Et cette confusion est bien un fait encore

aujourd’hui, où les rêves sont considérés par beaucoup comme une démarche ésotérique plus ou

moins sulfureuse.

 

Vous voyez ainsi le fait exact et vérifiable que Jérôme a falsifié les textes et condamné volontairement

le rêve, alors que la Bible ne le fait pas. Au contraire, la Bible est remplie de récits de rêves, ce que

Jérôme savait pertinemment puisqu’il les a traduits. Avec la chute de l’empire romain, on n’aura plus

accès aux textes originaux, la traduction de Jérôme fera donc autorité pendant des siècles, excluant

pour des siècles le rêve de la vie spirituelle.

Depuis la trahison de Saint-Jérome jusqu’au début du 20 e siècle.

 

L’église fit tout alors pour condamner le rêve. En effet, puisque la doctrine exprimée par les pères de

l’église était affirmée comme complète, il n’était pas besoin d’informations supplémentaires. Si

supplément il doit y avoir, ce sont les dogmes qui les déclarent et les définissent. Tout le reste est une

hérésie.

 

L’église catholique va associer l’interprétation à des pratiques hérétiques et la mettre au même rang

que la sorcellerie, la divination. Les individus, soupçonnés de se livrer à des activités occultes, sont

accusés d’hérésie, privés de leurs biens, jetés en prison, torturés, brûlés.

Le rêve et son interprétation sont diaboliques.

 

Ainsi le rêve fut exclu de la civilisation occidentale. Pour des siècles à venir, on ne parla plus des rêves

ni de leur interprétation. Le rêve qui était au centre de la vie spirituelle intérieure disparut de la vie

quotidienne et resta un secret caché au fond des cœurs.

 

Napoléon Bonaparte lui-même a fait interdire l’interprétation des rêves que la révolution Française

avait pourtant fait rétablir.

Depuis le début du 20 siècle

Sygmund Freud et CG Jung ont à eux deux fait grandement avancer la relation entre le rêve et les

humains.

Les thèses freudiennes autour du rêve sont extrêmement répandues. Elles laissent à penser que les

rêves sont orientés par la Libido.

CG Jung a travaillé pendant un temps très court avec Freud. Ils se sont séparés ensuite, ce qui pour

JUNG a été un déchirement. Le travail de Freud lui paraissait pourtant incomplet. Il a ainsi démontré ,

autour de l’interprétation de 80000 rêves dans sa vie, que le rêve est par le biais de l’inconscient, un

dynamisme naturel pour piloter sa vie quotidienne . Le rêve , dit-il , est la porte d’accès à l’âme .

 

Ce n’est qu’en 1992 que l’interprétation des rêves a été officiellement rétablie en France.

 

 

Baptiste51

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Exécution

  • On apprend sur soi des propos malveillants.
  • Révision de l’attitude que l’on a eu jusqu’ici dans la vie à l’égard de certains événements.
  • Que l’on voit : triomphe sur un ennemi ou se faire un nouvel ennemi.
  • D’un ami ou d’une personne proche : séparation d’une personne qui est chère.
  • A laquelle on procède : si le sang coule, on gagnera un procès ou un litige
  • si le sang ne coule pas ou si l’exécute redevient vivant, c’est qu’en dépit de tous ses efforts, on ne parvient pas à mettre un ennemi hors de combat.
  • Que l’on subit : si l’on éprouve des douleurs, c’est une maladie qui est annoncée
  • sinon, on souffrira de subir honte et humiliation.
  • Péril pour le condamné sauf s’il se dérobe au bourreau.
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Soleil

  • Fort symbole d’énergie
  • toutefois, chez les personnes gravement malades, rêver de trop de soleil et de lumière est un mauvais présage.
  • Que l’on voit se lever couleur d’or et beau : un événement particulièrement heureux.
  • Rouge couleur de sang : on devra soutenir une dure lutte prochainement.
  • Que l’on voit briller dans le ciel : de très bons jours à tous égards.
  • Rouge couleur de sang : une période difficile s’annonce.
  • Que l’on voit briller dans la pièce : des heures heureuses au foyer.
  • Se refléter dans l’eau : bonheur factice, succès factice ou promesse vaine.
  • Disparaître derrière les nuages : chagrin passager.
  • Se déplacer dans le ciel à une vitesse anormale ou dans les deux sens ou tomber : catastrophe prochaine.
  • La vue en songe du lever du soleil est d’un magnifique augure pour tous: elle prédit la réalisation des plus chères espérances.
  • Le soleil de midi ou vespéral très lumineux dans un ciel sans nuages est encore un bon pronostic.
  • Voir le soleil effectuer un mouvement inverse de son mouvement réel c’est-à-dire aller de l’Occident à l’Orient, le voir revenir après l’avoir vu disparaître à l’horizon annonce des malheurs, généralement le retour d’afflictions qu’on croyait finies.
  • Les éclipses, la chute du soleil ou de quelque feu projeté par cet astre est l’indice de catastrophes atroces.
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Embarras

  • On triomphera de ses ennemis et on se rapprochera très sensiblement de l’objectif que l’on a fixé à sa vie en dépit de nombreux obstacles. Émeute
  • Que l’on voit : la situation devient incertaine.
  • A laquelle on participe : un changement radical s’annonce dans la vie.
  • Ou l’on voit couler le sang : dépenses inattendues. Émigrer
  • Un changement s’annonce dans la vie.
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Attentat

  • Voir un attentat : vive agitation, qui toutefois tourne bien.
  • Commettre un attentat : se sacrifier inutilement.
  • Être victime d’un attentat : des dangers menacent.
  • Perdre du sang : des pertes en affaire ou dans la vie privée.
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Poignard

  • On se sent faible et espère recevoir du renfort
  • cet instrument est surtout un présage de malheur.
  • Voir un poignard : déboires.
  • Être blessé par un poignard : on va apprendre un décès.
  • Posséder un poignard : on recevra la nouvelle attendue.
  • Avec lequel on blesse quelqu’un : on triomphera d’un adversaire.
  • Voir un poignard enfoncé dans le sol : mise en garde contre un danger.
  • Taché de sang : on a des ennemis acharnés.
  • En avoir un dissimulé sous ses vêlements: défiance justifiée
  • en trouver un : réconciliation avec une femme
  • frapper avec un poignard: effort inutile.
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