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Ce rêve me concerne t’il et si oui, que dois-je comprendre ?

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Je vis le rêve mais je sais que ça n’est pas moi.
Epoque : indéfinissable ; pas aujourd’hui, pas ancien… on est dans un genre d’entre deux.
Lieu général : ni pays, ni département, juste un lieu commun. Une ferme, ressentie comme un peu à l’écart, à la lisière d’une forêt.
Un peu dans le genre des images jointes (mais avec une construction un peu plus récente).

La terre des champs est labourée mais sèche. Ma vision première est à l’étage, je regarde par la fenêtre et en contrebas, entre le champ et la maison, il y a un cabanon en bois, pauvret et délabré, où mon « père » range ses outils. D’ailleurs, il est debout devant la porte : un homme costaud mais courbé (de fatigue, de colère ou de tristesse, je ne sais pas), d’apparence froide et renfrognée, habillé d’un vert sombre et vieux : pantalon en toile usée et gilet en laine usé également. Il me tourne le dos.

Je ressens de l’angoisse par rapport à lui, je me sais surveillée et en mal-être, car je sais que je n’ai pas le droit de beaucoup de choses : nous ne parlons quasiment pas, je n’ai pas le droit de rester dans certains endroits, notamment la salle de bain (pourquoi ??), mais également dans un genre de petit terrain vague, fermé par des vieux panneaux en métal gondolé (un peu comme ceux des chantiers). Pourtant ce petit terrain, vieux avec une herbe peu abondante et sèche, ne contient rien en dehors d’un animal (un chien, semble-t-il, amical et sans aucune agressivité). Mais je n’ai pas le droit d’y rester.

Je sais que j’ai un frère, plus âgé, résilient et triste, grand, maigre et courbé, errant avec lassitude entre les corvées de la maison et des champs.

En observant ces personnages, je me rappelle que le père a perdu sa femme et que son état est une conséquence directe : sans frapper, il est maltraitant parce que vide, froid. Il ne parle pas à ses enfants, et vivote au milieu de sa ferme en perdition, et de sa terre quasi morte.

Un événement arrive, que je ne comprends pas : je sais que mon frère doit partir (il aurait été vendu, en tout cas c’est la sensation qui revient, ou bien c’est un rite obligatoire ? ça n’est pas clair).

En tout cas, ce départ forcé est proche du sacrifice et le père semble ne pas y réagir ni s’en inquiéter.
3 femmes arrivent de la forêt, se dirigent vers l’habitation, mais tout se passe à l’extérieur. Je m’avance vers elles et décide de prendre la place de mon frère : je trouve normal de le laisser avec mon père et de me « sacrifier » sans savoir où je vais réellement.

Les 3 femmes ressemblent un peu à des amazones des temps modernes, longilignes, habillées de vêtements noirs (cuir ?), pantalons longs, top ajourés noirs avec manches, cheveux noirs fins et longs, attachés en queue de cheval hautes : sœurs Parques ??. Elles ne semblent pas agressives ni mauvaises, il faut simplement que je les suive.

Fin brutale du rêve.

ChloeAime Question répondue 4 octobre 2022

Bonjour,
Ce rêve est très précis, est-il possible qu’il s’agisse de souvenirs d’une vie antérieure?
Cordialement.

ChloeAime Question répondue 4 octobre 2022
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