Drôle de jungle, mes amis, ma déprime et un géant.
Bonjour Baptiste!
J’estime que les rêves qui bousculent sont de haute importance, alors voici ce que j’ai eu cette nuit en plusieurs parties:
J’étais dans la voiture d’une amie. Il faisait nuit et par la fenêtre on croyait voir des yeux verts. On ne voyait rien. Tout au dernier moment. On évitait de justesse des éléphants.
J’ai fait visiter ma ville à des amis argentins et leur ai montré où j’aimais remanger et reboire argentin.
J’étais très bouleversée à cause de ma rupture sentimentale. C’était un jour de grosse déprime et même dans mon rêve, la vie me semblait grise. Cet homme me manquait beaucoup et j’avais le sentiment d’avoir fait une grosse erreur. Je pleurais presque en silence et marmonnais de manière pas intelligible, parce que j’avais pas la force de m’exprimer.
Mon frère et sa copine étaient à la maison avec une pizza au jambon, mais mon frère hésitait avec ce que nous avions préparé (tomates cerise et émincé de bœuf). Ils ont alors mangé ce que nous avions préparé et sont ensuite partis en randonnée. Sur le chemin, ils ont rencontré un berger et trois gros moutons avec qui ils ont discuté. Le berger donnait le poids et le nom des moutons (l’un s’appelait « Yari » ou quelque chose dans le genre et il avait donné un poids commençant par 7; ça ou 700). Il partageait un lien spécial avec eux et les moutons le comprenaient. Sur Google Maps ils disaient de faire attention (gros panneau attention rouge sur l’écran), car en haut de la colline, il y avait probablement un loup. Ils ont renseigné le berger qui a pris un autre chemin. Ils l’ont recroisé plus tard. En fait, ils sont tombés sur un géant. Mais ils s’en sont échappé tout juste.
Bonjour Baptiste!
Je commence à coincer.
Je n’ai pas tous les éléments, mais j’ai quelques idées qui me viennent à l’esprit.
Un croisement de routes, tournée vers ailleurs: pourquoi pas un aéroport?
J’ai eu le sentiment dans ce rêve d’avoir une envie de tout quitter. Non pas par envie absolue, mais pour échapper à cette matière grise autour de mon esprit. J’aime ma ville, mais rien n’y a changé et tout est statique, ce que je déplore un peu. Dans ce rêve, comme dans la réalité d’ailleurs, j’aspire à me redynamiser un peu et à sortir de l’espèce d’ennui ou d’ambiance plate à nous faire soupirer par tous les pores qui me tourne autour.
Dans une sphère plus philosophique, oui, on peut dire que c’est ma ville intérieure. J’évolue pavé par pavé. Je m’y sens bien. Mais c’est un moment de changement, et je vais m’aiguiller de nouveau.