Aujourd'hui le Friday 3 May 2024, 123eme jour de l'année

Drôle de jungle, mes amis, ma déprime et un géant.

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Bonjour Baptiste!
J’estime que les rêves qui bousculent sont de haute importance, alors voici ce que j’ai eu cette nuit en plusieurs parties:

J’étais dans la voiture d’une amie. Il faisait nuit et par la fenêtre on croyait voir des yeux verts. On ne voyait rien. Tout au dernier moment. On évitait de justesse des éléphants.

J’ai fait visiter ma ville à des amis argentins et leur ai montré où j’aimais remanger et reboire argentin.

J’étais très bouleversée à cause de ma rupture sentimentale. C’était un jour de grosse déprime et même dans mon rêve, la vie me semblait grise. Cet homme me manquait beaucoup et j’avais le sentiment d’avoir fait une grosse erreur. Je pleurais presque en silence et marmonnais de manière pas intelligible, parce que j’avais pas la force de m’exprimer.

Mon frère et sa copine étaient à la maison avec une pizza au jambon, mais mon frère hésitait avec ce que nous avions préparé (tomates cerise et émincé de bœuf). Ils ont alors mangé ce que nous avions préparé et sont ensuite partis en randonnée. Sur le chemin, ils ont rencontré un berger et trois gros moutons avec qui ils ont discuté. Le berger donnait le poids et le nom des moutons (l’un s’appelait « Yari » ou quelque chose dans le genre et il avait donné un poids commençant par 7; ça ou 700). Il partageait un lien spécial avec eux et les moutons le comprenaient. Sur Google Maps ils disaient de faire attention (gros panneau attention rouge sur l’écran), car en haut de la colline, il y avait probablement un loup. Ils ont renseigné le berger qui a pris un autre chemin. Ils l’ont recroisé plus tard. En fait, ils sont tombés sur un géant. Mais ils s’en sont échappé tout juste.

baptiste51 Question répondue 31 juillet 2019

Donc pour résumer jusque-là:

Je parade au ralenti dans le nuage gris de ma vie, un peu abattue par les derniers événements (l’ennui, les séparations, les changements, le retour de voyages, le peu de plans futurs proches). J’évite de justesse la fatalité.

C’est un moment mou de passage, de réflexion entre oui et non, de solitude un peu chiant, mais il doit avoir un bout au tunnel. D’où la renaissance dont nous parlions.

Du coup, dans cette optique, je me démène un minimum (pavé par pavé, tranquilloupilou) pour me redynamiser et trouver un nouveau sens à ma vie. J’ai la page blanche, tous les choix sont devant moi. J’utilise toutes mes ressources instinctives: les rêves (dans tous les sens du terme), les émotions, les ressentis, les envies…

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