vos-reves.com

bonjour E,
merci de votre réponse.
je ne suis pas familière de la figure du clown qui me semble très éloignée de ce que je suis intérieurement.
Cependant, c’est une piste intéressante, surprenante
https://www.cairn.info/revue-sens-dessous-2013-1-page-129.htm#:~:text=Le%20clown%2C%20virtuose%20et%20po%C3%A8te,de%20ses%20troubles%20du%20comportement.
et je pense que je pourrais en effet l’explorer, qu’elle pourrait porter ses fruits
Le jour où vous avez évoqué la figure du clown, 3 réflexions liées à cette idée m’ont été faites, et j’ai envie d’y voir une synchronicité.
amicalement
i*

Bonjour Iro

Je ne connais rien à l’astrologie karmique.
Vous pourriez aussi si vous le souhaitez, explorer le personnage du clown . Il est dans son corps en permanence. Contacter votre clown intérieur vous aiderait à améliorer la relation avec votre corps.

amicalement

Re-bonjour E,

comment vais-je mettre en application ce rêve maintenant que j’ai pris conscience de la relation que j’ai avec mon corps
je me suis posée la question en répondant à votre précédent post
et également : comment vais-je m’y tenir
je m’intéresse à l’astrologie karmique, aussi je pars du principe qu’en laissant davantage le noeud nord prendre les commandes de mon quotidien, les choses sont censées s’améliorer, dont mon rapport à mon corps
je crois qu’à part avec cette piste karmique, je ne suis pas vraiment en mesure de transformer cette relation destructrice
mon noeud sud étant en balance et en maison 11, je me laisse submerger par des concepts, des idéaux hors de ma portée, abstraits et aliénants. Ce ne sont même pas les miens, mais plutôt ceux qu’on m’impose, ou qu’on m’a imposés, et j’essaye d’obéir à cette espèce d’idéologie, de programme, pour plaire et être acceptée (ou en tout cas, pas ostracisée)
si je m’efforce de réfléchir un tant soit peu à cet état de fait, je vois à quel point c’est sclérosant et ça ne mène nulle part. A quoi bon vouloir plaire à des gens qui nient ma nature, mon individualité. et comment pourrais-je me plaire à moi en suivant cette voie, ou du moins m’accepter. c’est voué à l’échec
si je laisse mon noeud nord s’exprimer, ce qu’il devrait faire, fatalement, il faudra que je me serve de la part bélier/maison5 de ma personnalité pour orienter mon quotidien, transformer le rapport que j’ai avec moi-même et surtout avec mon corps.
davantage de spontanéité et de plaisir, d’individualité (pas d’égoïsme, mais savoir être moi-même), moins de rigueur, pas d’idéaux abstraits et inaccessibles définis par autrui, cesser de vouloir être acceptée par des gens qui me nuisent ou m’ont nui, ne plus mentaliser ou cérébraliser ce qui ne peut pas l’être (les émotions notamment), m’autoriser à être libre voire à déplaire, et ne pas m’en formaliser.
J’ai déjà voulu travailler là-dessus, mais le noeud sud me rattrape trop souvent (des paroles ou des événements difficiles suffisent trop svt à dissiper les éléments bénéfiques, à semer le doute).
J’imagine qu’il ne faut pas douter, avoir la foi en toute circonstance.
je n’ai pas vraiment d’autre idée réconfortante ou motivante en tête

merci de votre aide
e

Bonjour Iro

J’adhere à 100% à ce que vous avez ecrit.
Il me reste à vous demander comment vous allez mettre en application ce rêve maintenant que vous avez pris conscience de la relation que vous avez avec votre corps.
Ce travail vous appartient. Si vous souhaitez garder la réponse pour vous je comprends .

amicalement

Bonjour E,
merci de votre réponse.
La relation que j’ai avec mon corps est pourrie et doit mourir : certainement.
Je crois que ça fait sens. elle n’est pas saine, elle est délétère. et plus ça dure, plus ça cause de dommages.
l’eau est reliée aux sentiments, aux émotions, à l’âme et à la spiritualité, dans mon esprit.
je pense que donner de l’eau à la relation que j’entretiens avec mon corps, ça revient à lui rendre son âme, restaurer ses émotions, lui permettre de les exprimer et de les vivre, cesser de lui imposer des dogmes superficiels et violents, lui permettre de cultiver sa dimension spirituelle
ça pourrait être ça, ce serait à la fois logique, difficile, et comme vous l’avez dit, urgent
être un cheval de concours ou s’efforcer de l’être ce n’est pas ce que je veux au fond de moi, parce que ça me semble creux, vide de sens, stérile, donc néfaste
en revanche, être quelqu’un de plus spirituel, ça me semble indispensable

j’ai le souvenir qu’une tierce personne mettait qqch d’inutile sur les escarres ou les plaies qui pourrissaient, ça ne servait à rien, je le voyais bien ; je le laissais faire, mais ça ne traitait ni le pbm de fond ni le pbm apparent (ça lui donnait bonne conscience peut-être, l’impression de faire qqch d’utile tout en sachant que ça ne l’était pas)

encore merci à vous de votre réponse
i*

Bonjour Iro

Vous maltraitez votre corps , vous l’humiliez . Il est pour vous comme une bête de cirque. Il reproduit des maladresses et des blessures . On lui a infligé des mises à l’épreuve et des moqueries. Vous voudriez en faire un « cheval de concours » et cela ne marche pas. La relation que vous avez avec votre corps est pourrie et doit mourir.
Est ce que cela vous parle?
« Donner de l’eau » c’est la solution que vous donne votre rêve. Et cela devient urgentissime.
Quel sens cela aurait-t-il pour vous de « donner de l’eau à la relation que vous entretenez avec votre corps » ?

amicalement

amicalement

Bonjour E,

Merci de votre retour.

c’est très difficile de répondre sincèrement.
si je m’en tiens à la piste du corps :

En quoi mon corps est-il maltraité ? au présent, par la rigueur que je lui impose, j’ai le sentiment de le maltraiter, de le mettre à l’épreuve, d’éprouver sa résistance, par le jeûne, par la purge, par le sport (rien d’intensif cependant, mais ce sont des rituels exigeants, qui me pourrissent la vie, des obligations que je me fixe moi-même, comme si j’étais un adjudant-chef) ; j’insulte souvent mon corps également, je le méprise à cause du fait qu’il est faillible et informe (en tout cas il n’a pas la forme que j’attends qu’il ait), qu’il prend de la place, qu’il vieillit, qu’il a des exigences (manger, dormir etc.); je me cogne svt accidentellement et ça me donne le sentiment d’occuper trop d’espace et d’être maladroite. Mon corps est un poids et une entrave, c’est vrai. J’ai du mal à l’estimer. Il est rare que je l’oublie.

En quoi est-il esclave ? esclave de mon passé, de mes rituels, de ma tyrannie, et de ce que les hommes en exige (esclaves des efforts tjs insuffisants pour répondre aux exigences qui sont les miennes et celles des autres, c’est toujours en vain que je m’efforce d’en faire plus – mes capacités semblent très limitées quand je les mesure aux exigences d’autrui et aux miennes).

En quoi mon corps aurait-il de la mémoire? il se rappelle des affronts, des coups, des critiques, et surtout des périodes de découragement intense (scarifications par exemple), il reproduit parfois ou régulièrement des gestes, des maladresses, des blessures, des rituels, des violences (envers lui-même).

En quoi mon corps serait-il humilié ? humilié par ce que je lui inflige, mais que je ne parviens pas à séparer (comme si c’était très intriqué) de ce qu’on lui a infligé (des coups, des mises à l’épreuve, des moqueries).Je reproduis l’humiliation subie, je la prolonge.

En quoi mon corps serait-il comme un « éléphant » ? c’est une bête de cirque en somme. En principe, je devrais en prendre soin. J’essaye. Paradoxalement je fais tout pour qu’il ait l’air d’un cheval de concours (ce qui ne fonctionne pas) ou à tout le moins, l’air d’être domestiqué, maté, assujetti aux canons de beauté. Les canons sont très relatifs, en quoi est-ce beau d’être artificiel ? un éléphant est un animal sauvage, pas une bête ou un monstre de foire. De la même manière, l’état naturel sied mieux au corps et garantit, j’en suis sûre, une qualité de vie. Mais je n’y parviens pas (je ne parviens pas à l’affranchir, à le rendre libre). Je suis captive de cette condition, ou de ce conditionnement qui a été le mien (et qui l’est encore, sûrement).

Je pense que,comme un éléphant de cirque ou de zoo, mon corps est (ou a été) utilisé, contraint, asservi, qu’il porte des charges lourdes (il porte son passé par exemple, un passé trop lourd pour lui, encombrant). C’est mon sentiment. Peut-être qu’en effet, cet éléphant est mon passé.

je vous remercie
i*

re- Bonjour

J’aimerais suivre d’abord la piste de votre corps que vous malmenez . Le rêve s’occupe de choses importantes et le soin que vous avez à votre corps est essentiel.
Essayez de répondre à ces questions où je reprends vos arguments sur l’élephant en guise de vérification.

En quoi votre corps est-il maltraité
En quoi est-il esclave ?
En quoi votre corps aurait-il de la mémoire?
En quoi votre corps serait-il humilié
En quoi votre corps serait-il comme un « éléphant » ?

amicalement
E

Quelqu’un qui serait humilié, maltraité , esclave à qui ou à quoi cela vous ferait-il penser dans votre vie quotidienne au moment de ce rêve?

la réponse ne me parait pas évidente
au présent : le peuple français peut-être, qui perd ses droits, à qui on ment, qu’on essaie de mater etc.
au passé : moi dans mon enfance

peut-être y a-t-il un lien avec ce que je lis actuellement, la disparue de tokyo, une enquête (un fait divers, réel) : une jeune femme violée et assassinée au japon, il s’avère que d’autres jeunes femmes ont subi le même sort, ça ressemble à un féminicide comme on en voit souvent, et ça m’affecte, ça me rappelle à quel point les femmes sont maltraitées et déconsidérées et à quel point tout le monde s’en fiche

ça peut me rappeler mon corps que je n’écoute pas tellement, et que je malmène également (troubles alimentaires notamment).

je ne sais pas à quoi rattacher l’idée de pourriture et de soif : soif de liberté, peur qu’une situation ou une relation pourrisse inexorablement ?
la supplication de l’éléphant était très douloureuse, je m’en voulais énormément, sans pouvoir agir pourtant, d’où mon malaise au réveil

merci à vous

re

Je reprends mot pour mot des associations abstraites pour vous renvoyer cette question.

Quelqu’un qui serait humilié, maltraité , esclave à qui ou à quoi cela vous ferait-il penser dans votre vie quotidienne au moment de ce rêve?

je reviendrai vers vous suite à votre réponse

amicalement