Je refuse l´offre de mes parents
Je ne comprends pas mon rêve et bloque sur le sens à lui donner.
J´ai rêvé que j´étais plus jeune et me trouvais dans un appartement ensoleillé mais en désordre car je suis en train de préparer un déménagement : il y a des cartons et je dois trier ce qu´il faut emmener. Mes parents se présentent à la porte et m´expliquent qu´ils viennent me chercher. Ils insistent pour que je parte immédiatement avec eux. Il semble que je doive partir pour fuir un danger et qu´il soit nécessaire que je disparaisse. Mes parents me disent qu´il ne faut plus attendre , que je n´ai plus le temps de déménager ni d´emporter quoi que ce soit. Ils savent où me cacher. Comme ils sont venus m´aider j´accepte de les suivre et part dans leur voiture. Je ne veux pas les contrarier car en réalité ils sont morts et cela me fait plaisir de les voir réunis, partageant le même avis alors qu´ils se disputaient beaucoup de leur vivant.
Ils m´annoncent qu´ils ont une maison au fond des bois où je peux me cacher et que personne ne pourra m´y trouver. Je réfléchis et leur réponds : "je ne pourrai jamais vivre seule au fond des bois, j´aurais trop peur toute seule, ce n´est pas possible".
Je suis assise à l´arrière de la voiture et mes parents sont assis à l´avant. Ils n´essaient pas de me convaincre d´accepter mais échangent un long regard entre eux en silence.
J´ai le sentiment qu´ils se taisent pour éviter de me dire que je suis une emmerdeuse et que je n´ai pas vraiment le choix si je veux échapper au danger qui me guette. De mon côté, je préfère encore être en danger plutôt que d´être toute seule au fond des bois, dans leur maison car je sais qu´ils sont morts et qu´ils n´y vivent pas.
Dans la réalité, je dois effectivement faire face au règlement de la succession de mes parents et décider s´il faut garder certaines maisons (en indivision ou pas) ou s´il faut tout vendre pour sortir de l´indivision. Cela remue beaucoup de souvenirs et soulève la question de ce qu´ils m´ont transmis et que je voudrais garder et transmettre à mes propres enfants.
Je vois le lien avec les circonstances actuelles mais le sens du rêve m´échappe … sinon que la possibilité de préserver l´indivision pour éviter la vente me donne l´impression de courir le risque de sacrifier ma liberté individuelle.
Tout monde souhaite liquider cette indivision mais les intérêts personnels divergent et je ne veux pas faire de peine ou me désolidariser. Il y a des contraintes financières, affectives et matérielles que je veux bien assumer mais à parts égales et je suis tiraillée entre mes 2 soeurs ainées qui se disputent (comme mes parents) et cherchent à me rallier chacune à leur point de vue. C´est moi qui ait lancé l´idée de sortir de l´indivision par rapport aux discours qu´elles tenaient (le volontarisme) mais maintenant je subis des contraintes : je dois choisir un camp et je me sens piégée (il faut que je me soumette au circonstances). C´est compliqué mais je crois qu´il y a quelque chose dans le genre : je renonce au passé ensoleillé et insouciant et prend le risque de contrarier mes ainées en donnant mon avis. Mais il n´y a pas de complicité entre elles sinon que chacune s´attend à ce que je me range à sa raison. Position plutôt inconfortable qui m´amène à dissimuler certaines de mes opinions pour ne pas donner prise ou engager la conversation pour me faire mon propre avis : je monte à l´arrière de la voiture et j´écoute.
Je comprends mieux maintenant (d´autant plus que j´ai compris récemment d´où venait le réel danger).
Merci Pascalou d´avoir éclairer ma lanterne
Bonjour Elisac,
J´ai rêvé que j´étais plus jeune et me trouvais dans un appartement ensoleillé mais en désordre car je suis en train de préparer un déménagement : désordre – changement de situation.
il y a des cartons et je dois trier ce qu´il faut emmener : souvenirs bons ou mauvais – futilités.
Mes parents se présentent à la porte et m´expliquent qu´ils viennent me chercher : placement devant le fait accompli.
Ils insistent pour que je parte immédiatement avec eux : exigence.
Il semble que je doive partir pour fuir un danger et qu´il soit nécessaire que je disparaisse : fuite (déménagement) – disparition.
Mes parents me disent qu´il ne faut plus attendre, que je n´ai plus le temps de déménager ni d´emporter quoi que ce soit : sauve qui peut.
Ils savent où me cacher : existence d´une solution.
Comme ils sont venus m´aider j´accepte de les suivre et part dans leur voiture : confiance accordée.
Je ne veux pas les contrarier car en réalité ils sont morts et cela me fait plaisir de les voir réunis, partageant le même avis alors qu´ils se disputaient beaucoup de leur vivant : soumission docile.
Ils m´annoncent qu´ils ont une maison au fond des bois où je peux me cacher et que personne ne pourra m´y trouver : se cacher.
Je réfléchis et leur réponds : "je ne pourrai jamais vivre seule au fond des bois, j´aurais trop peur toute seule, ce n´est pas possible" : isolement.
Je suis assise à l´arrière de la voiture et mes parents sont assis à l´avant : dépendance.
Ils n´essaient pas de me convaincre d´accepter mais échangent un long regard entre eux en silence : complicité.
J´ai le sentiment qu´ils se taisent pour éviter de me dire que je suis une emmerdeuse : divergences de vues.
et que je n´ai pas vraiment le choix si je veux échapper au danger qui me guette : contrainte.
De mon côté, je préfère encore être en danger plutôt que d´être toute seule au fond des bois, dans leur maison car je sais qu´ils sont morts et qu´ils n´y vivent pas : volontarisme.
Dans la réalité, je dois effectivement faire face au règlement de la succession de mes parents et décider s´il faut garder certaines maisons (en indivision ou pas) ou s´il faut tout vendre pour sortir de l´indivision. Cela remue beaucoup de souvenirs et soulève la question de ce qu´ils m´ont transmis et que je voudrais garder et transmettre à mes propres enfants.
Je vois le lien avec les circonstances actuelles mais le sens du rêve m´échappe … sinon que la possibilité de préserver l´indivision pour éviter la vente me donne l´impression de courir le risque de sacrifier ma liberté individuelle.
Moi je crois plutôt que vous avez l´impression que l´on veut qu´un terme soit mis à cette indivision, ce qui vous obligerait à tourner la page sur ce pan de votre histoire et à en écrire une autre dans un autre endroit suffisamment distant pour que vous vous sentiez "coupée" ou "déracinée".
Bien amicalement,