Aujourd'hui le Friday 19 April 2024, 109eme jour de l'année

La main de la mort sur mon épaule.

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Bonjour!

Je reviens avec deux rêves, plus courts mais assez énigmatiques.

J’ai d’abord fait le rêve que j’allais faire du saut en parachute avec mon frère et une amie de son âge. Nous étions nerveux et je me retrouvais en tandem avec mon amie, tandis que mon frère était avec le moniteur, pour inquiéter encore plus ma sécurité. Le moniteur nous expliquait comment ça allait se passer et nous étions partis pour une chute sans fin. Le moniteur nous rassure par sms et nous donne le top départ pour activer le parachute. On le voit presque s’arrêter dans le ciel tandis qu’il nous disputait et insultait car on n’arrivait pas à activer le parachute. On avait peur. J’ai finalement trouvé un lacet qui pendait de mon casque et bien qu’il s’emmêlait dans mes cheveux, j’ai continué à tirer de toutes mes forces, et malgré la douleur. Je crois que nous avons fini par atterrir en douceur sur l’herbe et au centre d’une cible.

Le second rêve fait un peu plus peur. Je me suis trouvée en amphithéâtre pour un cours d’histoire de l’art. Voyant une amie, je m’assois à côté d’elle, contente de la voir. Je suis le cours tout en discutant, quand un enfant d’à peine 12 ans, assis derrière moi, se saisit de mon cou et le serre. J’ai senti dans mon sommeil la douleur de l’étranglement, presque la main de la mort sur mon épaule. Je ne pouvais plus respirer et je poussais de petits cris comme à l’abattoir. Mon amie a appelé le prof à l’aide et l’enfant ne m’a plus touché. J’ai changé plusieurs fois de place dans l’amphi.

Je sens que ces deux rêves supposent des soucis. Mais j’ai l’impression d’en ressortir vainqueur.

Si, cette piste me semble réaliste. Après, j’en reste pas moins indécise.
C’est quelque chose que j’ai en tête depuis un moment, j’y réfléchis longuement, un projet… Oui, je pense que c’est ce qui me rendrait ‘épanouie’, j’en rentrerai probablement ‘imbécile’ mais ‘heureuse’.

En fait, c’est ça que je cherche.
Quelque chose qui fasse un minimum vibrer.

(Et pour autre chose, je n’en vois encore rien!)

On s’ égare? je ne veux rien inventer . dites-moi si cette piste ne vous semble pas réaliste .
Il s’agirait d’une passion , d’un projet nourri , d’idées , Alors cet air permanent d’imbécile heureux , existe-t-il chez vous lorsqu’il est question de théâtre ?
sinon il faut voir autre chose …. hahahaha

Haha, j’ai presque l’impression qu’on s’égare!

Oui, j’me suis toujours trouvée une âme d’artiste entre guillemets. Mais je n’avais pas trouvé la bonne branche, cette année, avec le design.
Franchement, oui, un peu. Quand je rencontre des gens qui font depuis longtemps du théâtre, ou que je me concentre sur un bon film, ça me fait toujours rêver!

Ce qui m’agace…
Peut-être que je ne me lance pas!

Bon lily ,

Le théâtre est une passion et elle vous trotte dans la tête depuis un moment ?
peut-être que le rêve voudrait vous en parler à sa façon .
Auriez-vous toujours cet air d’imbécile heureux lorsque vous évoquez ou imaginez le théâtre? . Y aurait-il autour de cette passion quelque chose qui vous agace souvent . En tous cas on peut dire également que l’intelligence est là , tant avec votre frère qu’avec votre amie . le potentiel n’est pas un problème .

On peut parler de ce cas de figure, oui.
Comme je l’ai dit plus tôt, je suis en réorientation. J’aime pas mal le théâtre, et à vrai dire, ça me tente vraiment. Car j’y vois beaucoup de points positifs et bénéfiques pour moi-même, et ce sur plusieurs plans. C’est excitant d’y penser, ça donne envie… mais il est vrai que le métier est dur, c’est-à-dire qu’il faut se faire une renommée pour grimper les échelons, etc. et surtout, le plus gênant est l’étiquette ‘intermittent’. Du coup, j’avais pensé à concilier un boulot stable avant de m’y lancer pleinement et de m’y consacrer.

Je suis de nature assez curieuse -même si je me lasse vite. J’aime vivre plusieurs expériences et avoir une vie remplie; grosso modo, je souhaiterais avoir la vie dynamique que je n’ai pas encore eue!

Ah, je ne sais pas ce que vous avez compris, mais j’avais vraiment le devoir de dessiner des chaises selon des matériaux précis. Hahahaha!

J’ai pensé à la passion charnelle, en quelque sorte, parce que vous m’aviez expliqué si je me souviens bien que cela avait une certaine dimension spirituelle. Le spirituel, c’est un peu l’inconnu. La peur, de ne pas y accéder, de mal faire, ou bien d’en subir les conséquences?

Bien entendu j’ai dit un endroit mais ça peut être une situation de votre vie quotidienne.
Pourrait-on alors parler de se lancer dans une passion ? c’est excitant, peur de ne pas s’en sortir ou de prendre des risques ? se jeter dans le vide , l’inconnu , jusqu’à la limite ? … expliquez-moi
dans ce cas de figure , quelle serait alors, concrètement , cette passion/à l’état d’idée qui ferait l’objet de ce saut en parachute, en ce moment ? je pense à votre besoin de réorientation . vous devez y réfléchir et il y aurait bien des choses qui vous tenteraient ????
Je ne crois pas à une passion amoureuse car vous la vivez bien en ce moment.A moins que…
je ne connaissais pas l’expression « dessiner des chaises  » . merci de m’avoir instruit . hahaha .

Bonjour Baptiste!

(Ça tombe bien, je le suis quasiment toute la journée aussi!)

Ce genre d »endroit’ -ou peut-on parler aussi de ‘situation’?-, je le sens surtout lorsqu’il s’agit de passion. Je m’explique mal peut-être, mais on peut parler de passion charnelle (du coup, je pense qu’on peut parler de spiritualité ici) ou bien même d’une autre passion -plus récréative-, le théâtre, et dans ce cas-là, ma crainte serait d’être jugée, de perdre ou de me tromper de passion.

Vous me suivez?

bonjour lily

Un endroit ou vous vous laissez tomber jusqu’à la limite , un endroit qui est excitant et qui vous fait peur, à quoi cela vous ferait-il penser à l’intérieur ou à l’extérieur de vous, dans votre vie quotidienne en ce moment ?
(… aujourd’hui je suis très dispo . on pourra avancer )

bonjour lily

merci de votre implication. je regarde et vous réponds .
douce journée

La veille de ce rêve -merci mon historique- j’ai plutôt tenté de combler les retards dans mes devoirs. À vrai dire, j’ai dessiné des chaises -summum du divertissement. Mais les jours précédents (vendredi et samedi) étaient vraiment chouettes. Il faut dire que nous nous entendons encore mieux avec mon copain, quoi de plus merveilleux!
Du coup, par rapport à ce projet de changement, il n’y a pas grand-chose à voir…

Si je serais agacée, vis-à-vis de ce projet, ce serait d’abord à cause de mon père qui dénigre tout ce qu’il n’aime pas. Et ça pourrait aussi être moi-même, puisque j’aimerais commencer par réviser mon alimentation, qui n’arrive pas à accepter un seul produit frais tout droit sorti de la terre. Bref, je me lance dans un vrai combat.

Un moment, je pense carrément à autre chose, car ce n’est pas ce qui m’accable le plus. Je me fais du souci pour beaucoup par rapport à mon avenir (Je suis en réorientation.), je ne trouve pas ce que je désire, et je crains que mes amis ou mon copain ne m’abandonnent.

Pendant ce premier rêve, j’ai d’abord ressenti de l’excitation avant d’embarquer pour faire du parachutisme. Évidemment, j’étais un peu nerveuse, j’en avais des papillons dans l’estomac, mais j’ai toujours aimé les expériences hors du commun et les sensations fortes. Lorsque le moniteur nous a largué des insultes, je me suis sentie mal et j’avais presque l’envie de pleurer. Je voyais le sentiment de haine et d’abandon que me laisser l’homme. Enfin, je ressentais beaucoup de peur durant cette chute. (Allais-je mourir?)

Par ailleurs -Je ne vous avais pas prévenu, mais ça va sûrement être long!-, cette histoire de parachutisme me rappelle l’un de mes premiers cauchemars récurrents que je faisais quand j’étais petite. J’étais dans le noir le plus complet, et je tombais. Je tombais à travers des tonneaux, des tuyaux; une sorte de toboggan vertical qui me procurait une sensation d’oppression et de peur. Un moment, je me retrouve soulagée en train de prendre un thé avec ma mère. J’essaie de lui parler de ce qu’il m’arrive, mais elle ne m’entend pas. Puis, je me sens à nouveau aspirée, et je continue de tomber.
On peut peut-être relier ça à une peur ‘enfantine’, si vous me suivez.

Mais je ne veux pas m’égarer!

À l’atterrissage, je ne sais plus si c’est de façon brusque ou plutôt douce, je ne ressens aucune douleur. Je suis soulagée, et je crois que j’en pleure. Mais la peur ne semblait pas être partie.
S’il est question de douleur par rapport à la veille de ce rêve, il peut s’agir de mon égarement professionnel, ou bien d’une personne très chère souhaitant m’abandonner à cause de ses études (la prépa, bosser à plein-temps, m’voyez).
Je crois que j’ai toujours cette peur d’abandon. J’ai envie d’évoluer, mais je ne sais pas ce que je devrais faire, ni où m’avancer.

Le parachutisme, c’est se jeter dans le vide, se laisser tomber jusqu’à la limite avant de déployer son arsenal ‘anti-chute’ (=para) pour atterrir en douceur. C’est excitant et ça fait peur en même temps.

Oui, je ‘connais’ ce moniteur. En tout cas, je l’ai déjà vu. C’est l’homme qui nous a promené mon père et moi à bord d’un ULM (Ça a rien à voir, haha.). C’est comme un petit avion à hélices. Mais tout tout petit. Le vide nous entoure, sauf qu’on est bien attaché. Physiquement: brun très foncé presque noir, idem pour les yeux. Il n’est pas très grand. En tout cas, il est contrairement au rêve plutôt sympathique.

Oui, je sais bien. En tout cas, c’est ce qui marche le mieux!
Une bonne journée de même!