l’Amérique et l’Angleterre
Bonjour Baptiste,
J’ai fait un rêve assez étrange cette nuit, peut-être un peu long aussi.
Au début, avec ma mère, on a décidé de partir en vacances, aux États-Unis. Je nous vois directement là bas, enfin je me vois toute seule, je sais que ma mère est là mais je ne la vois pas. Je viens de monter une colline et je regarde le paysage, c’est magnifique. La colline ne semblait pas haute à monter (je ne me suis pas vu monter, mais je n’ai pas l’air essoufflé ou quoi), mais la vue était magnifique, j’étais assez haute au final, je voyais le paysage, c’était assez sauvage, ça me fait penser au Grand Canyon. Au loin, je peux voir un tipi et je me suis dis qu’en descendant j’allais faire un tour chez les indiens. J’ai l’impression que c’était l’Amérique du passé, pas du tout celle avec les grands buildings etc.
Ensuite, avec ma mère, on doit rentrer, on doit prendre le métro. Et je lui dis que je suis très déçue parce que ça ressemble étrangement aux transports parisiens, je ne me sens pas dépaysée.
Ensuite, au lieu du train, je me retrouve dans un bus, et j’ai deux enfants, un garçon et une fille. Ce ne sont pas des bébés, mais ils ont moins de 10 ans, la fille semble être la plus grande.
Mon rêve change complètement de décor. J’arrive à Londres, je veux y habiter pour faire mes études, sauf que je n’ai pas de logement. Il y a une fille qui me propose un lit dans son appartement. Elle me fait visiter, l’appartement est gigantesque, il y a des chambres partout, des gens partout également. Elle me montre le dressing, où il y a ses habits. Je vois un rangement de chaussures et il y a des chaussures de danse. Il y a 3 ou 4 paires de demie pointes, des roses et une couleur jean. L’étage en dessous, je vois des pointes roses (j’ai fait de la danse classique entre mes 8 et 10 ans). Ensuite elle me dit que les autres colocataires pourront mettre dans cette pièce leurs vêtements. Je lui réponds que cela dépend si la personne veut ou pas, sous entendu que moi je ne mettrais pas mes affaires dans une pièce commune. On continue la visite, on descend d’un étage, et là, on se retrouve dans une boutique de lingerie. Je ne comprends pas au début, je vois un lit, puis on tourne sur la droite, et au fond du magasin, il y a pleins de lit, comme un dortoir. Je vois pleins de filles allongées dans les lits, qui se recouvrent avec la couverture. Je vois sur leur visage qu’elles ont hontes. Ensuite elle me dit de choisir un lit et de me dépêcher car ils vont être bientôt pris. En effet, je vois pleins de filles arriver, on dirait qu’elles sont toutes en sous-vêtements blancs, elles ont hontes, elles se cachent.
Je me demande comment cette première fille a fait pour avoir un logement aussi grand, puis je me suis dis qu’elle hébergeait énormément de personnes qui payaient un loyer, donc assez facile au final.
Je lui dis alors que je refuse de dormir ici, je veux une chambre à moi, mon intimité. Alors je me décide à appeler un ami.
Cet ami est un chanteur noir âgé d’une 30aine d’années. Il doit tourner son clip vidéo et il doit faire quelque chose de dangereux, je ne sais plus si c’est sauter dans une voiture, mais en tout cas ça a un rapport avec une voiture. Il s’exécute et réussi à merveille, même si c’est la 10ème fois qu’il essaie. La voiture arrive vers moi, elle est noire, il descend, ou alors il tombe de la voiture, je ne sais plus. Je m’avance vers lui, une averse nous tombe dessus, je le prends dans mes bras et je lui dis « tu as réussi ». La pluie cesse brutalement. Il me regarde comme si il était pas fier de lui, alors je le regarde à mon tour, et je lui répète « tu as réussi ».
En ce moment je rêve beaucoup de voyage d’ailleurs.
Merci à vous !
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Bonjour Baptiste,
Pour le résumé c’est bien ça.
Pour l’appartement, il y avait aussi beaucoup de monde à l’intérieur, surtout dans la scène où nous sommes dans le dressing, il y a des gens dans le couloir.
Donc, si je comprends bien, je suis à la recherche d’une chambre, pour « étudier » sur moi même ?
Et bien la danse c’est ma passion. Quand j’étais petite j’adorais mes cours de danse. Les demi-pointes ne représentent pas grand chose, enfin peut-être, mais il faut les comparer aux pointes. Il y avait 3 paires de demi-pointes et une paire de pointes. Je me souviens que j’étais très excitée à l’idée de porter les pointes, ça représente un peu comme un passage vers l’âge adulte. On maîtrise les demi-pointes, alors on peut commencer à porter les pointes. Par contre, les pointes ça peut faire mal aux pieds, puisqu’on danse sur ses orteils. Aussi, avec les filles de mon cours, on faisait la course à celle qui aura mis ses pointes la première, elle pourrait donc se mettre tout devant, à côté de la prof.
Je ne veux guère partager, je suis comme ça dans la vraie vie. Je n’aime pas partager mes affaires, je n’aime pas me partager, c’est-à-dire me dévoiler. On peut le prendre dans les deux sens.
Quand je suis à l’étage, donc dans le dressing, je vois des garçons et des filles, mais en bas, effectivement, il n’y a exclusivement que des filles.
Ce n’est pas que je ne veux pas cohabiter, dans mon rêve, je ne dis pas tout de suite non, je regarde ce qu’on me propose, et je me souviens que j’avais espérer avoir une chambre avec une ou deux autres filles, mais c’était le maximum, je ne m’attendais pas à voir un dortoir. Tant qu’il y avait une chambre, c’est-à-dire un petit espace avec une porte, cela m’aurait très bien allé.
Le besoin de calme me correspond bien à ce que je vis en ce moment.
Honte de me dévoiler dans cette partie de ma vie ? Je ne sais pas, je suis difficile donc je ne me dévoile pas facilement, mais par honte, je ne pense pas. De plus, je n’ai pas honte de mon corps, je ne suis pas parfaite mais je m’accepte telle que je suis. Après, oui, j’ai peut-être du mal à mettre mes attributs féminins en avant, je ne veux pas que tout le monde regarde, parce que j’aurais l’impression de disparaitre en tant que personne et de ne devenir qu’un corps.
Merci à vous !