Aujourd'hui le Friday 3 May 2024, 123eme jour de l'année

lavoir macabre

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Je ne parviens pas à donner un sens à ce rêve :
Il y a du soleil mais ce n´est pas l´été et je vais laver du linge blanc au lavoir sur les quais de la Loire. Cela se passe dans la ville où je suis née et près de laquelle j´habite encore.
Je porte une jupe longue et j´ai l´impression que cela se passe vers le XVIII e siècle car je suis sortie de la ville pour aller sur les quais. Il n´y a personne, pas une âme qui vive et j´arrive seule au lavoir qui est construit en pierre et protégé par un toit qui fait de l´ombre sur l´eau. L´eau est sombre du fait de la pénombre et je commence à battre le linge au bord. Mes mouvements agitent la surface de l´eau et des têtes de femmes décapitées remontent une par une à la surface. Je ne me souviens pas des visages mais il y avait des cheveux de différentes couleurs et je savais que c´étaient des femmes. Il y en a beaucoup qui remontent et je suis horrifiée.
La seule pensée qui m´effleure avant que je me réveille :
les femmes exécutées auraient dû être jetées dans la Loire et ce n´est pas normal que leurs têtes soient dans le lavoir. Je ne me demande même pas pourquoi elles sont décapitées mais pourquoi elles sont là; pourquoi on a souillé le lieu bien que les visages soient comme de la cire et qu´il n´y ait pas de trace de sang.

Bonjour Elisac,

Hier, vous m´aviez parlé de "souvenirs" pour l´analyse de mon rêve, moi, je vous parle aujourd´hui de résurgences de l´inconscient et de désirs d´introspection.

"… Il y a du soleil mais ce n´est pas l´été …" : Vous voulez faire briller la lumière de la sagesse, de la conscience, de … dans votre esprit, sans pour autant l´embraser.

"… je vais laver du linge blanc au lavoir …" : La couleur blanche est la couleur de la pureté. Ici, vous voulez que cette pureté soit immaculée.

"… sur les quais de la Loire …" : La Loire est un fleuve, elle est donc un cours d´eau, laquelle, contrairement à celle des étangs ou des lacs, n´est pas stagnante. L´eau symbolise notre affectivité.

"… Cela se passe dans la ville où je suis née et près de laquelle j´habite encore. …" : Eventuelle référence au passé ou à la vie de tous les jours. Mais vu la suite, je dirais : référence au passé.

"… Je porte une jupe longue …" : Est-ce par pudeur ou dans un but de "dissimulation" que vous voulez "cacher" vos jambes.

"… j´ai l´impression que cela se passe vers le XVIII e siècle …" : référence à une situation ancienne.

"… car je suis sortie de la ville pour aller sur les quais …" : Démarche introspective. Je quitte le vacarme de la vie publique pour me rendre sur la rive de mon âme : "… Il n´y a personne, pas une âme qui vive et j´arrive seule au lavoir qui est construit en pierre et protégé par un toit qui fait de l´ombre sur l´eau. L´eau est sombre du fait de la pénombre et je commence à battre le linge au bord. …"

"… Mes mouvements agitent la surface de l´eau …" : En faisant remonter des souvenirs à la conscience, vous troublez la paix de votre âme : des têtes de femmes décapitées remontent une par une à la surface …"

"… Je ne me souviens pas des visages mais il y avait des cheveux de différentes couleurs et je savais que c´étaient des femmes …" : cheveux = tête = siège des pensées.

"… Il y en a beaucoup qui remontent et je suis horrifiée …"

"… La seule pensée qui m´effleure avant que je me réveille : les femmes exécutées auraient dû être jetées dans la Loire et ce n´est pas normal que leurs têtes soient dans le lavoir. Je ne me demande même pas pourquoi elles sont décapitées mais pourquoi elles sont là; pourquoi on a souillé le lieu bien que les visages soient comme de la cire et qu´il n´y ait pas de trace de sang. …"

Est-ce que quelque chose vous parle parmi mes commentaires ?

Bon week-end et faites de beaux rêves !

Bien cordialement,

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