Manif, appartement bleu et deux blaireaux.
Bonjour!
J’ai fait un rêve en plusiers parties qui m’a paru amusant. D’habitude, j’attends vraiment de me sentir bizarre pour demander une interprétation, mais j’ai envie de savoir ce qu’il peut se cacher ici.
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De la fenêtre de ma chambre, je voyais les jeunes de mon village lever des pancartes en carton dans la rue pour manifester en faveur de l’écologie.
J’ai trouvé ça bizarre de manifester dans un petit village où il n’y a personne pour nous entendre. Mais j’ai pensé qu’ils avaient raison de plaider cette cause. Je n’avais pas le temps de les rejoindre.
Une femme rentre dans ma chambre pour me tendre une enveloppe dans laquelle se trouve quelques billets de cinq et de dix euros. J’ai dû recevoir vingt ou vingt-cinq euros en espèce avec un billet de cinq par erreur d’une monnaie probablement asiatique qui ressemblait à un billet de dix euros.
Cette femme m’appelle plus tard pour m’expliquer que j’ai pu avoir mon appart. L’argent y est lié mais j’en ai oublié la raison au moment où ma logique s’est enclenchée; pourquoi diable recevrais-je de l’argent pour me loger?
Cet appart réside dans l’immeuble étudiant qui s’appelle Futura Glacière. Il est peint en bleu partout. Le rez-de-chaussée est une énorme salle commune: fauteuils, coin jeux vidéos, accès au métro jaune D. C’est génial. C’est moderne.
Au supermarché, (j’ai regardé trop de Game of Thrones) Grey Worm est dévasté par la mort de sa femme et cherche à la venger. Il se sent uniquement en colère.
Je crois que j’ai réussi à lui remonter le moral; en tout cas j’ai dit quelque chose qui semble lui avoir fait ouvrir les yeux.
J’ai trouvé deux bébés blaireaux abandonnés à peine nés. Ils étaient encore tout rose et étaient aussi grands que ma main. Je les ai adoptés et enroulés dans une couverture à la maison. Ils grandissent et deviennent mes animaux de compagnie. Ils sont joueurs et aiment les câlins.
J’adore ce que vous dites! C’est cruellement intéressant. Ça fait très psy.
Ça m’a fait simplement penser à mon état d’esprit. Encore que, je me rends doucement compte que le temps répare ça bien, même si j’ai encore quelques points d’interrogation ou des choses à rectifier.
Je comprends qu’il faut que je me soigne, avec bienveillance et amour.
Mais c’est vrai qu’il me manque cruellement ce petit feu de joie lumineux que j’ai toujours porté… Sans lui, je me sens robotisée, inanimée. Je suis contente, ou triste. C’est tout. Mais ça ne me ressemble pas.
Je sais aussi que je ne suis pas encore prête à tourner la page. Encore moins à m’ouvrir déjà à de nouvelles personnes.