Aujourd'hui le Tuesday 7 May 2024, 127eme jour de l'année

Mauvaise visite…

3.75K vues

Bonjour!
J’ai fait un rêve un peu plus « simple » cette nuit.

C’était une grosse journée au travail; je devais assurer la dernière visite d’une fortification. Il était 16 heures et j’étais de bonne humeur. Seulement, j’ai fait face à deux soucis: ma collègue me précédent, et ma mémoire.

Ma collègue, Rosalie, reconnaissable par son t-shirt rose fuschia et ses cheveux blonds, me précédait avec une visite en français, et un gros groupe de visiteurs. Je me suis heurtée à elle, car elle avait un peu de retard et moi, de l’avance. Je voulais faire le commentaire en même temps, mais force était de constater que c’était impossible, car tout résonnait dans le lieu.

Ma collègue m’a permit de la « dépasser » puisque j’avais un petit groupe. Mais finalement, elle arrivait souvent quelques minutes plus tard pour poursuivre sa visite; on se « fonçait toujours un peu dedans ».
Pour ma part, j’ai eu un énorme problème de mémoire sur les commentaires que je devais faire, d’autant que j’essayais de retrouver mes mots en anglais -ma visite était en anglais.

À la fin, on a débouché sur une gigantesque rue avec des hauts gradins de chaque côté. Je me suis assise près de mes amies, sur la gauche, assez haut. Je broyais du noir parce que j’avais tout raté.
Ici, c’était la fête si l’on pouvait dire; au micro, la directrice de mon dernier lycée présidait l’événement et commentait tout ce qui passait sous son regard. Elle semblait se moquer de moi (« Y’en a qui ne sont pas arrivé jusqu’au bout, mais bon!), et je ne pouvais plus le supporter. Je bouillais.

Qu’en dites-vous?

Bonjour Baptiste!
Chouette, j’aime beaucoup le Yi King. 🙂 Je vais d’abord procéder point par point.

LA FORTIFICATION
Ce premier point me rappelle mon récent entretien pour une formation en alternance. L’employeur savait déjà qu’il ne me prendrait pas, mais il souhaitait me voir tout de même, et m’a posé quelques questions basiques en allemand pour évaluer mon niveau (ce que j’aime faire, où j’habite…). Je sais parfaitement répondre à ce type de questions, mais il est vrai que mon niveau n’est pas top; j’ai été cruellement déçue qu’il ne me laisse pas terminer, comme si cela suffisait pour dire ce que je valais. Je n’avais pas envie de cette entreprise, mais j’ai quand même été touchée; je sais que c’est un obstacle que je dois surmonter pour continuer. Ça m’a rendue susceptible tout de même.

LA CACOPHONIE
C’est exactement le mot! Dans cet état d’esprit, on se fatigue, on n’a plus matière à parler ou même à penser.

ROSALIE
Pour les quelques fois que je l’ai rencontrée, elle semblait de ce caractère: douce, positive, et tout de même un peu énergique sans l’être trop.

« Vous feriez des efforts pour être douce et tendre dans votre vie quotidienne, mais ça ne colle jamais… » Et vous avez raison.
J’ai toujours porté en moi une colère sourde. Je me demande si je n’ai pas ça depuis que je suis toute petite, m’enfin, on part là dans la psychologie. Je suis totalement d’accord qu’il faut péter sa pile de temps en temps, notamment lorsque ça ne va pas du tout, mais c’est un amas de brouillon que je n’ai jamais su mettre à la corbeille, sinon par petits bouts, et honnêtement, c’est pas très bon pour la santé. C’est pourquoi je souhaite me rendre plus calme, énergique soit, mais plus sereine pour aborder la vie de manière plus positive et sans trop me préoccuper des petits détails. Et jusque-là, ça a marché une fois, mais j’ai récidivé, si j’puis dire.

Je ne sais pas si on peut imaginer ça comme ça: Rosalie (mon moi joyeux) et moi-même (ici, du coup, mon moi pas très joyeux) dans une forteresse qui n’est autre que le blocus entre mon intérieur et mon extérieur, entre le feu et l’eau. La sortie des ces moi est ce qui me tiraille.
Ici, on voit que Rosalie sort après moi. C’est comme le boulet de canon sortit trop vite; à l’arrivée d’un événement, je pense tout de suite négativement, alors qu’au fond de moi, je vois ce que je possède et les sorties de secours qui me sont à portée.

Ce n’est pas que je suis « trop » gentille. C’est probablement que mon inconscient pense que je veux trop l’être, et qu’il souhaite l’équilibrer en me mettant en garde. Et, bien sûr qu’il a raison!
J’avoue ne pas savoir comment procéder…

Ah, dis donc! Même de mon propre moi, ça fait plaisir de lire que j’ai des capacités, hahaha!
Le pire, c’est que j’en ai conscience…

Oui, j’étudie toujours et encore la question; je vous ai souvent embêté avec ça dernièrement, d’ailleurs, haha!
Oui, je reconnais cette répétition interminable de situations. Et je recommence à faire tout bien tout beau, à voir d’un autre œil, à réagir moins violemment (du moins dans ma tête), et puis, au final, je laisse tomber, parce que les trois premiers jours m’ont assez fatigué l’esprit, je m’enfonce à nouveau dans un laxisme et une négligence minimaux, et puis je recommencerai la semaine prochaine… Des années que ça se reproduit!

Est-ce que je ne serais pas trop gentille… avec moi-même?
Laissant mon enfant capricieux faire ce qu’il souhaite justement parce que c’est trop d’efforts que de l’éduquer? Si on peut calquer ça comme ça.

Si je suis le conseil du trait mutant en troisième position, c’est qu’il faut que j’identifie la source du problème pour me débarrasser de celui-ci?

Une question!
Le feu, ici, ne souhaite pas dire « destruction », ou « passion »? Ou est-ce que c’est plutôt quelque chose de vivace?
Aussi, qu’est-ce exactement « le petit »?

Vous affichez 1 des 8 réponses, cliquez ici pour afficher toutes les réponses.