Perdre la confiance d’un lapin.
Bonjour!
Je n’aurais pas fait très attention à ce genre de rêve d’habitude, mais je me suis quand même posé quelques questions en me réveillant ce matin…
C’était une matinée assez chaude. Je ne sais plus comment nous en sommes arrivées là, mais ma meilleure amie et moi étions assises dans un champ de fleurs aussi jaunes que le blé. Mon lapin gambadait, heureux, entre les fleurs, profitant de cette belle journée. On voyait de temps à autre dépasser ses oreilles et ses yeux; les tiges des fleurs étant très hautes pour un lapin nain. Je n’était pas totalement sereine et gardais un œil sur mon lapin, le reprenant de temps en temps dans mes bras. J’avais peur qu’il se perde, qu’il attrape des tiques, qu’il aille trop loin, ou se fasse attaquer par un chat errant sitôt que nous le perdions de vue.
Mon amie était calme et me demandait de l’être aussi. Elle m’expliquait qu’il fallait que j’ai confiance globalement, et que j’ai confiance aussi en mon lapin. « Regarde, me disait-elle. Laisse-le. Il viendra. » Et le lapin s’avançait vers elle comme s’ils avaient toujours été amis. Elle caressait un peu, et il s’en allait à sa guise.
Il y avait quelque chose en moi qui m’énervait. C’était mon lapin, c’était moi qui l’avais nourri et choyé depuis dix ans, et il me faisait autant confiance. Mon attitude nerveuse ne voulait que son bien.
Et mon amie continuait son exposé sur la confiance, avec cet air posé de toujours tout savoir qui m’agaçait. J’étais en colère comme si j’étais jalouse. Elle entrait dans une relation déjà faite comme pour me remplacer. C’était comme me voler quelque chose de personnel et cher. Je me suis alors isolée et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
À la fin, elle m’a retrouvée dans mon coin pleurant à chaudes larmes. Elle est alors venue me parler dans une optique bienveillante, s’expliquer, m’aider, me consoler, et me donner des conseils.
Qu’est-ce que cela sous-entendrait?
31 Réponses
Ça m’arrive de méditer, mais si peu souvent. Donc, je peux comprendre que ça ne colle pas.
Ouuuui, c’est vrai! Je n’y avais franchement pas pensé, hahaha!
Alors, je vais essayer de décortiquer dans ce sens. J’ai noté tout ce qui avait pu se passer la veille. Le début est toujours compliqué…
« C’est urgent »: ?
« C’est délicat »: Quelque chose qui ne pourrait être dit, difficile à expliquer ou à éprouver. J’ai eu une petite altercation avec ma mère à mon sujet. Elle m’a rappelé ma méchanceté quand j’avais 14 ans, et ce n’est pas un souvenir que je porte dans ma fierté…
« C’est prêt »: C’est peut-être idiot, mais ça me fait penser à un appel à table. Quelques jours précédent ce rêve, ma grand-mère m’avait promis de me faire goûter une aile de raie. Un plat, c’est chaud, délicat à cuisiner, et il nécessite toute notre attention à sa préparation.
Non, là, j’avoue, je crois que je n’aide personne.
Comme d’habitude, je pars dans tous les sens.
J’y réfléchis. Peut-être que je pourrais établir un lien avec un autre élément?
Urgent, délicat, prêt… et si ces trois mots se rejoignaient vers une seule explication?
J’vous embête avec cette histoire de méditation, mais ça me fait plaisir d’en parler. En début d’année, j’ai atteint sans m’en rendre compte un état que, plus tard, une conférence du Dalaï-Lama vint m’expliquer. La notion « d’éveil », vous connaissez? C’est un état d’esprit extraordinaire. J’aimerais bien le retrouver. C’est tellement reposant d’éteindre sa radio intérieure et de se tourner mieux vers l’extérieur, d’être attentif, présent! On se sentait tomber du ciel. Mais franchement, je ne sais pas comment j’ai fait pour l’être, ni pour ne plus l’être.