POSSÉDÉE PAR DES ESPRITS
Mon rêve :
[COLOR=blue][SIZE=3][/SIZE][/COLOR]"Je me trouve dans une boutique étrange d’habits et de chaussures en ville. Il y a plus de chaussures, mais surtout des bottes. Les articles semblent très chers et le style sort de l’ordinaire. En fait, il est très bizarre. Je m’intéresse à des cuissardes à talons aiguilles et me dit que je n’oserai jamais mettre cela. Néanmoins, elles sont "classes". J’essaie diverses chaussures quand même, mais pas celles-là. La décoration est de couleur blanc, gris et noir. Les articles aussi. Je descends au-sol de la boutique. Il fait très sombre et je remonte aussitôt. Dehors, il fait nuit, l’ambiance est glauque. Il fait froid, il y a beaucoup de vent, c’est l’hiver. Je m’en vais et traverse la rue dans le noir complet. Flash sur la vision de tous petits enfants qui tiennent des ballons de baudruche. Je lâche le mien qui s’envole à cause d’une bise très violente. Dans l’autre main j’ai gardé deux plaques de chocolat. Ils ne portent que des langes. Il fait à nouveau jour… Trou noir…
Je me retrouve dans un appartement. Ce n’est pas le mien, c’est celui d’un collègue à mon mari. Ils sont tous assis au salon : mon mari, le collègue et son épouse et des amis de ces derniers. Moi, j’ai l’air d’arriver. Ces gens me sont totalement inconnus. Mon mari me sourit. Je dis bonjour et file vers leurs adolescents, une fille et un garçon de 16 et 17 ans, qui me font écouter leur musique. J’ai envie qu’ils me fassent découvrir davantage ce qu’ils aiment. C’est du "lounge". L’appartement est plongé dans une semi-obscurité. Son couloir est très étroit et très long. Je fais un aller-retour de la chambre des enfants au salon. Leur musique m’intéresse richement. Je discute de leur goût avec eux et retourne au salon. Furtivement, je jette un œil sur l’horloge murale et pense qu’il est déjà très tard et que l’on ferait mieux de rentrer. Mais mon envie est de vouloir continuer à écouter de la musique dans la chambre des adolescents et donc de rester. Là, croyant que le couple d’amis du collègue de Claude était parti, je tressaille en voyant la femme relever sa tête du dossier du canapé avec un large sourire. Elle semble avenante, mais l’ambiance est trop sordide pour que cela ait l’air sincère. Les autres me semblent être très loin, pourtant ils sont assis sur le canapé également. Mon mari n’est plus là. Les amis viennent chaque semaine regarder la télévision chez eux. Je crois que c’est le vendredi soir. La grand-mère des ados me demande si je souhaite un collier de perles. Elle me dit que c’est elle qui les crée.
J’hésite et tout à coup, je suis propulsée à travers la pièce à plusieurs reprises. Soudain, cela s’arrête, puis tout aussi vite ça recommence. Je suis plaquée au mur à plusieurs reprises. Mon collier se casse et ses perles se répandent sur le sol. Elles se mélangent aux dizaines de billes déjà au sol. Il y en a partout. Je perds l’équilibre et tombe. Les esprits – je crois qu’il y en a six – prennent possession de moi et me projettent de toutes parts sur le sol. C’est très rapide en raison des billes qui me font rouler. Je suis sonnée et terrorisée. A chaque fois que cela s’arrête, je reviens à moi et j’halète comme un chien. Je suis tétanisée de frayeur. J’entends les mauvaises âmes parler en moi. Leurs voix sont graves et monstrueuses. Ils ont réussi à m’expulser de mon corps, car je me vois comme si a présent j’étais derrière la caméra. Mes yeux expriment la terreur". Fin du rêve !
Je ne dors pas. Je m’entends respirer et me force à bouger dans mon lit. Je suis tétanisée. Mon mari est en voyages d´affaires. J´ai 46 ans et je fais souvent ce genre de cauchemars depuis déjà trente ans.