Aujourd'hui le Monday 29 April 2024, 119eme jour de l'année

Relation de couple et nourriture

11.86K vues

Bonjour Baptiste,

Je reviens vers vous pour que vous m’aidiez à comprendre ces rêves que j’ai fait cette nuit… Bien entendu si vous avez un moment !

1/ Je suis avec ma soeur, elle me parle de sa relation de couple et fait allusion à un autre homme (je crois que le prénom comment par le lettre J comme Julien ou Jules… Je ne me souviens plus).
J’évoque cette situation avec elle, la conversation n’est pas discrète, si je puis dire alors que mon beau-frère n’est pas très loin et a dû entendre.
Je suis mal à l’aise, ma soeur est très détendue vis à vis de cette situation.

2/ Je me retrouve dans un village, il y a un certain nombre de stands, il me semble que j’entends parler italien.
Je suis avec certains membres de ma famille et il est question de trouver un endroit pour manger.
Je me rends compte qu’ils sont défaitistes (que l’on ne trouvera pas cet endroit pour manger) alors je leur remonte le moral en disant qu’il y a cet endroit, par exemple, où il y a des pizzas.
Puis à côté, se trouve une femme qui confectionne de bons mets. Je les trouve appétissants. Ils sont simples mais donnent envie d’être mangés : il y a par exemple des oeufs mayonnaises (4 moitiés coupées dans une assiette), des tomates coupées en fines tranches dans un grand plat…

Cette femme précise que chacun peut choisir ce qu’il veut mais ce qui reste dans l’assiette sera à payer (un peu comme faire payer ce qui est gâché).
Du coup, je retire certains aliments.

Ensuite, il se trouve qu’elle a à faire cuire des pommes de terre et pour cela il est nécessaire d’aller à un endroit et pour y aller je prends le bus, un homme conduit. Le transport est gratuit puis on me dit qu’ensuite, l’après-midi, le transport est payant.
J’arrive sur le lieu en question et place les pommes de terre à cuire sur de grandes plaques.

Dehors il fait bon, il y a du soleil mais moi je suis habillée en pantalon avec de grosses chaussures (style Doc Martins).
Je marche et me retrouve en bordure d’eau, des personnes se baignent.
Dans l’eau, il y a des algues et je ne vois pas le fond… Cela ne me dit rien pour me baigner mais en m’approchant d’un peu trop prêt du talus, le pan d’herbe se détache et je tombe à l’eau.
Je nage avec une grande facilité presque comme si je  » volais  » ou  » planais  » sur l’eau. J’atteins l’autre rive avec facilité mais j’éprouve une certaine crainte en voyant un serpent.
Finalement il ne m’attaque pas, je sors de l’eau et je rejoins le lieu où déjeuner.

Il se trouve que je vois une autre femme.
J’enlève mes vêtements et me pose à plat ventre (il me semble que ce sur quoi je me pose ressemblerait à une table de massage mais très confortable).
Elle me dit de me détendre ; elle souhaite me couper les cheveux ou rafraîchir ma coupe.
Je vois mon reflet sur le mur d’en face si bien que je peux voir l’évolution de la coupe grâce à l’ombre projetée.
Cette femme se place à califourchon sur mon dos. Je ressens une bonne énergie, de la douceur, de l’amour, un bien-être.
Elle continue de me couper les cheveux et je lui dis de faire comme la dernière fois (le hic c’est que c’est la première fois que je la vois).
En me retournant j’ai très envie de l’embrasser, de la prendre dans mes bras mais elle me dit  » non « , qu’elle ne peut pas… J’essaie de lui faire comprendre qu’elle peut mais elle maintient que cela n’est pas possible alors je respecte.
Je lui dis tout le bien que je ressens pour elle, qu’elle est belle telle qu’elle est… Elle me parle de générosité, d’amour.
Puis je m’en vais.
Je retrouve cette femme aux fourneaux et je me rends compte que si de mon côté j’avais dû me déplacer pour faire cuire les pommes de terre, de son côté, elle n’a eu qu’à passer dans la pièce d’à côté.
Elle fait un reproche car les pommes de terre de ne sont pas cuites, le feu n’est pas sous les plaques.
Elle précise que ce n’était pourtant pas compliqué.
En mon for intérieur je savais que le feu était allumé et qu’il a dû s’éteindre par la suite.

Pour repréciser je suis une femme,
Et je suis consciente que mon rêve ou tout du moins la description est longue.

Merci

Merci pour votre retour Baptiste,
Et, je vous remercie pour ces échanges puisqu’ils me permettent d’y voir plus clair notamment j’ai pu prendre conscience de ceci (ce retour qui suit je l’ai aussi précisé précédemment mais a été fait pratiquement au même moment où vous avez répondu à mon premier retour… Du coup, avez-vous pu en prendre connaissance ?)
« Mon approche de ces dernières années a été synonyme de souffrances (tristesse) de ce fait, mon inconscient a associé cette mise en action (aborder  » l’autre « ) a quelque chose qui ne correspondrait pas à mon bien-être (mauvais).
En ce sens, il  » m’évite  » que cela se reproduise de nouveau…
Et pour se faire, il me fait me poser de multiples questions qui n’ont que pour vocation d’évaluer les risques (dans le sens m’empêcher d’agir)…
Il me maintient donc dans ma zone de confort et ceci pourrait se traduire par  » il vaut mieux un rien du tout plutôt qu’un non ou une fin de non-recevoir «.

Ensuite, je confirme votre écrit lorsque vous évoquez la situation où j’ai croisé Juliette…

Aussi, lorsque vous m’interrogez sur « en quoi je n’ai pas envie de me plonger : est-ce à cause de ce blocage émotionnel » ?
Je dirais que ce serait parce que je ne sais quel bout prendre pour trouver cette issue qui fait qu’il m’est difficile de plonger…
Ce qu’il me faudrait alors ce serait de trouver ce levier qui me permette de faire évoluer la situation ou de faire bouger les choses intérieurement parlant…
En attendant je sens bien que je procrastine et que je me place dans cette attente…
Attente que se soit Juliette qui fasse un pas (mais de ce point de vue et n’ayant pas tous les éléments il se pourrait bien que j’attende longtemps…) ou qu’une circonstance permette d’engager un dialogue en toute réciprocité…

Aussi, s’il est question de « vert » dans cette situation, cela voudrait-il sous-entendre que tous les paramètres sont en place pour trouver cette issue ?

En ce qui concerne ce sol qui se dérobe sous mes pieds et me fait plonger dans cette situation… Ceci me fait penser, à la fois, à une prise de conscience (intérieurement parlant) et aussi, du fait que « le sol se dérobe » c’est une situation qui est indépendante de ma volonté, de ce fait, extérieurement parlant, cela pourrait faire allusion à ce qu’une circonstance me mette face à la réalité et me permette d’aborder Juliette ?

Et en effet, je confirme que j’ai accumulé beaucoup de souffrances dans ce domaine, ce qui crée une certaine résistance de ma part…

Alors, oui, laissons le rêver s’exprimer…

Bon après-midi !

Vous affichez 1 des 59 réponses, cliquez ici pour afficher toutes les réponses.