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La plupart des rêves, je les oublie rapidement.
Celui-là m´a un peu perturbée et j´aimerai savoir ce que vous en pensez.
Merci pour votre interprétation qui m´aidera peut-être à y voir plus clair.

J’étais invitée chez un « ami » (je précise : chez un correspondant quotidien -depuis 10 mois- dont je n’ai rencontré que les parents, dans la réalité. Mais je connais son visage par le biais de photos.)

Il m’a fait visiter le jardin et la maison (pas la maison que j’ai vue en photo, une autre), cette maison était d’une forme cônique, avec le toit ressemblant à un chapeau flasque, d’une matière primaire comme l’écorce.
Elle était au milieu de la forêt ou peut-être en lisière, il y avait beaucoup d’arbres.
Il m’a dit que c’était un ancien moulin mais que ça fait longtemps que plus personne ne le sait car il n’y a plus aucune trace.
Il m’a fait visiter toutes les pièces.
Dans une petite pièce du haut, j’ai entendu de l’eau couler et deux jeunes femmes étaient là (elles étaient face à face et avaient le regard dirigé vers ce que l’une avait dans les bras, un bébé peut-être) et l’une d’elle m’a dit « c’est le bruit d’une source, elle coule par là » et elle m’a montré un coffrage vertical en bois. En effet, le bruit de l’eau venait de là.

Ensuite j’ai rejoint cet ami dans le jardin, il était en train de chahuter avec sa fille -environ 3 ans- (Je précise qu’en réalité il n’a qu’un fils de 8 ans)

Je ne me rappelle plus du jardin mais ce qui m’a étonné est qu’il y avait bien une dizaine de jeunes femmes qui s’affairaient, comme des lavandières, à des taches diverses autour de nous. On ne me parlait pas mais me regardait comme une visiteuse, avec une curiosité discrète.
Même si les jeunes femmes étaient un peu distantes, l’atmosphère était plaisante. Il y avait de la joie qui flottait dans l’air.

Et puis est arrivée la peur.
Je ne les ai pas vus tout de suite mais seulement quand je me suis approchée de la maison après avoir visité le jardin : dans le grenier, il y avait des oiseaux de proie.
J’ai été surprise et j’ai eu très peur, j’ai eu un geste de recul. Comme cet ami était derrière moi, il m’a rassurée en me disant « tu n’as rien à craindre » et m’a rattrapée en me tendant les mains, j’ai senti ses mains et je me suis sentie en confiance.
J’ai vu effectivement que les oiseaux étaient dans des cages. Chaque oiseau avait sa cage.

Leur regard agressif m’a troublée, les serres acérées et puissantes, presque à broyer le perchoir où ils étaient posés, leurs cris déchirants dans le silence tranquille et surtout que ces cris m’étaient personnellement adressés.

Ce qui m’a le plus inquiétée au moment du réveil, c’est qu’à aucun moment je n’ai vu le visage de cet ami. Je savais que c’était lui mais sa tête était comme dématérialisée, invisible. Alors que le corps etaient présent. Je voyais surtout ses mains.