Bonjour Emilie
Vous avez une une façon de regarder la vie (oeil) fatiguante, qui vous fatigue.
Alors que vous devriez fermer les yeux pour se reposer, elle se force à les garder ouverts.
Mais le rêve vous invite à comprendre que la façon obstinée de regarder la vie tombe, disparait : Vous ne pouvez pas continuer à avoir ce regard actuel sur la vie.
Votre vision des choses n’est pas juste, cette vision entraine un surmenage et son âme en souffre.
On peut poser l’hypothèse que son rêve vient la prévenir de la réalité suivante :
Votre âme qui l’anime, a perdu le lien avec la force qui la restaure régulièrement, vous avez perdu le contact avec la source intérieure, en d’autres termes, vous êtes fatiguée de concevoir et de vivre une vie sans Dieu.
Voilà la problématique fondamentale.
Si vous ne voulez pas l’admettre, vous allez finir dans les années qui viennent par » tomber », entrer dans une dépression, qui vous fera perdre les conceptions actuelles et comprendre que la vie n’est pas comme elle vous le pensez.
Nos anciens le savaient bien : la chorale de Bach proclame
» Eine feste Burg ist unser Gott » Notre dieu est une solide forteresse ».
Ou encore, j’ose vous proposer ce chant protestant qui reprend l’esprit de la chorale de Bach :
Salut montagnes bien aimées,
Pays sacré de nos aïeux.
Vos vertes cimes sont semées,
De leurs souvenirs glorieux.
Élevez vos têtes chenues
Espérou, Bougès, Aigoual.
De leur gloire qui monte aux nues,
Vous êtes que piédestal.
Refrain
Esprit qui les fit vivre,
Anime leurs enfants
Anime leurs enfants
Pour qu’ils sachent les suivre.
Redites, grottes profondes,
L’écho de leurs chants d’autrefois ;
Et vous torrents, qui, dans vos ondes,
Emportiez le bruit de leur voix.
Les uns, traqués de cime en cimes,
En vrais lions surent lutter ;
D’autres – ceux-là furent sublimes –
Surent mourir sans résister.
Refrain
O vétérans de nos vallées,
Vieux châtaigniers aux bras tordus,
Les cris des mères désolées,
Vous seuls les avez entendus.
Suspendus aux flancs des collines,
Vous seul savez que d’ossements
Dorment là-bas dans les ravines,
Jusqu’au grand jour des jugements.
Refrain
Dans quel granit, ô mes Cévennes,
Fut taillé ce peuple vainqueur ?
Quel sang avaient-ils dans les veines ?
Quel amour avaient-ils au cœur ?
L’Esprit de Christ était la vie
De ces pâtres émancipés,
Et dans le sang qui purifie
Leurs courages étaient trempés.
Refrain
Cévenols ( Huguenots ), le Dieu de nos pères
N’est-il pas notre Dieu toujours ?
Servons-le dans les jours prospères
Comme ils firent aux mauvais jours;
Et, vaillants comme ils surent l’être,
Nourris comme eux du pain des forts,
Donnons notre vie à ce Maître
Pour lequel nos aïeux sont morts.
Refrain
Esprit qui les fit vivre,
Anime leurs enfants
Anime leurs enfants
Pour qu’ils sachent les suivre.
Ces gens là avaient les yeux grand ouverts sur la vie, sur son sens, ils connaissaient le moyen de la vivre pleinement. Leur force intérieure leur était donnée par leur dieu qui les habitait
cordialement