Bonjour,
merci de votre partage. Le bois est une image de votre inconscient dans lequel vous allez vous retrouver guidée par votre fille que vous n’arrivez plus à suivre, cela provoque un enjambement, la forêt ramenant les notions de chaperon, la situation met en scène le chaperonnage de votre enfant mais cette stratégie n’est plus efficace avec elle, il y a un rejet (votre rêve file une métaphore poétique tout le long puisque la poésie est une idée de la création) de votre enfant que vous ne laissez pas respirer.
C’est dit clairement dans le rêve, vous étouffez votre fille en la surprotégeant et en projetant sur elle vos attentes de maternité, en même temps que cette enfant dans le rêve est le votre à l’intérieur que vous n’écoutez pas. L’arbre bronchique est saturée vous manquez d’air c’est à dire de solutions de vie.
Dans le rêve votre enfant apparaît comme culotée et votre fille comme un embryon de femme, vous n’admettez pas que déjà elle puisse être dotée de pulsion et qui renvoie aux votres car il y a un volet sexuel dans votre rêve, un manque.
Vous voyez dans votre rêve votre désir de maternité prendre forme dans le ventre de votre fille, l’image aurait pu être positive dans le cas où elle n’aurait pas été en colère mais le fait qu’elle le soit revient à vous dire que cette zone n’est pas à contrôler chez elle. C’est stérile en quelque sorte. L’attente crée chez vous du contrôle mal ressenti.
Le désert est la désertion de votre entourage, je suppose le mari, ainsi que de votre désir personnel, la robe est une image écran de votre propre rapport au pulsion ainsi la vierge marie est l’immaculée conception, une image sainte de la femme qui ne couche pas. Le brun c’est l’adn de votre conjoint il apparait dans un contexte sans vie. C’est acté.
Mais donc une stratégie féconde avec votre enfant serait d’un peu plus la laisser vivre et de vous occupez de vous c’est à dire de vos désirs intérieurs d’enfantement qui ne sont pas une fin en soi mais peuvent vous permettre d’exprimer votre présence au monde.
Ce rêve aurait mérité une plus longue analyse.
Oniriquement,