Bonsoir Baptiste!
J’aime bien comment vous appelez ça, « force divine ». Ce n’est pas quelque chose de totalement défini, ni en apparence, ni dans d’autres détails. Personnellement, je ne peux pas le nommer d’un mot juste, et vous vous en approchez vraiment!
Un église, c’est un lieu neutre, calme et tamisé.
En pensant à une église, j’ai toujours en tête la tour pointue du clocher avec sa montre surplombant tout. Un peu comme une force gigantesque en tout point sortant de terre et observant sa ville. C’est l’élément qui me frappe le plus. D’ailleurs avec la girouette et la montre, elle fait presque office de phare, ou guide dans la vie quotidienne.
Je n’aime pas du tout les endroits religieux, mais ici, c’était comme respirer un grand coup de satisfaction et errer à la fois enthousiaste et béat, rempli de gratitude.
L’église de mon rêve était calme, tamisée. Je ne voyais pas les vitraux quoiqu’ils paraissaient très hauts (comme venant du plafond) et laissaient transparaître des lumières colorées.
Les énormes pierres qui la constituaient étaient roses comme le grès des Vosges.
Elle avait une forme de T bien qu’il semblait y avoir plus de pièces; mais c’est tout ce que j’y ai vu. L’entrée était située au milieu du haut du T, et dans les enfoncements étaient les tableaux de gratitude.
Elle n’avait pas plus de décoration.
Tout était doux à l’intérieur.
Je voyais mais n’entendais pas l’altercation des hommes religieux.
C’était véritablement l’endroit du bonheur simple, sans trop d’effusions.
C’était comme si toute une réconciliation, une paix y commençait ici.
Concernant la veille de ce rêve, et peut-être est-ce une piste, ce n’était pas tout à fait aussi gai. Lundi, je me suis levée du bon pied, mais les broutilles de la vie m’ont rembrunie inutilement: mon petit-déjeuner n’était pas complet (je voulais mélanger trois fruits et je n’en avais qu’un alors que j’avais bien vérifié avec ma maman), je suis tombée dans des bouchons monstres en voulant chercher des colis, avant de faire demi-tour avec peu d’essence, pas de colis et au final, j’ai amoché la voiture et mis beaucoup de temps à me garer dans mon allée étroite. J’étais vraiment dans tous mes états pour si peu…
L’après-midi comme le lendemain, j’ai pris un bol d’air au fort dans lequel je vais travailler -RAS.