- Protection providentielle se manifestant spontanément dans un grave événement de la vie de ce dernier.
- Assister, dans un temple, aux cérémonies du culte: adoucissement des peines.
- Prier dans un temple vide: épreuve .
- Bâtir un temple: on deviendra le bras droit d’un homme puissant.
- Temple écroulé: mort d’un protecteur.
Nous avons trouvé les résultats suivants dans le dictionnaire des rêves :
Colonne
- Symbole d’aide et de concours, s’interprète également dans un sens érotique avec la force comme fondement.
- Que l’on voit : dans une situation difficile, on trouvera un appui assuré.
- Que l’on érige : un succès obtenu sans aide extérieure procure des amitiés ou la bienveillance de personnes qui sont en mesure d’apporter un concours précieux.
- Éclatée ou renversée que l’on voit : annonce un coup dur du destin, pour lequel ni les amis ni la famille ne peuvent apporter d’aide ni de secours.
- Voici ce que dit l’interprète oriental des songes: La colonne se réfère à tous ceux qui servent d’appui de soutien aux autres, tels que le souverain, le savant, le gouverneur, le propriétaire d’une localité ou d’une maison, le père de famille, le mari, le tuteur, l’épouse, enfin les biens et les richesses.
- Colonne d’un temple qui va tomber: hypocrisie et subterfuges mis en oeuvre par un grand personnage pour se soustraire à l’autorité de son souverain, ou savant qui fait usage de son savoir dans un but non équitable
- lorsque c’est la colonne d’un petit temple: il sera fait de même par un de ses prêtres envers son supérieur.
- Lorsqu’on domestique rêve qu’une colonne de la maison dans laquelle il sert est sur le point de tomber: cela lui annonce un changement
- en pire, du maître à son égard
- si c’est le maître de la maison ou un autre individu quelconque qui fait ce songe: la colonne représente son père
- si c’est la maîtresse , ou une autre femme étrangère à la maison, la colonne représente le mari.
- Colonne qui tombe: désastre, maladie pour celui auquel elle se réfère
- mort, s’il est malade Pareillement, lorsqu’on rêve qu’une colonne s’élève dans les aires et s’y maintient longtemps avant de redescendre, ou ne redescend pas du tout: on tombe dans un puits ou dans un trou.
- Certains auteurs considèrent les colonnes: comme un présage d’élévation, de victoire, de puissance
- se trouver sur le sommet d’une colonne: honneur, renommée, estime et respect publics
- en tomber: une grande maladie vous menace, ainsi qu’un de vos parents ou amis
- colonne qui tombe: mort d’un grand personnage, au préjudice d’un grand nombre de personnes.
Un peu d’Histoire autour des rêves
Dans l’Antiquité trois mille ans avant Jésus-Christ.
Les Grecs pratiquaient la médecine et possédaient même des techniques assez raffinées. La religion,
qui faisait partie intégrante de la vie des anciens Grecs, était étroitement associée à la guérison. Ainsi,
il existait en Grèce des sanctuaires d’interprétation des rêves où les malades se rendaient pour être
guéris.
Voici une petite présentation du dieu grec de la médecine, Asclépios, et du rituel principal de
guérison qui avait cours dans l’Antiquité, notamment au sanctuaire d’Épidaure.
Épidaure est une petite cité située dans le Péloponnèse, au sud d’Athènes. Elle était célèbre par son
sanctuaire dédié au dieu médecin qui guérissait par les rêves.
Les fidèles venaient à Épidaure de partout dans le monde grec pour être guéris, un peu comme on fait
des pèlerinages de nos jours à Lourdes. Ils y pratiquaient le rituel de l’incubation. Ce rituel consistait à
dormir dans un temple pour recevoir en rêve des messages du dieu qui faisait un diagnostic et
donnait des conseils.
Les prêtres médecins interprétaient ces rêves et en déduisaient les prescriptions que les fidèles
devaient suivre pour guérir.
Le très connu serment d’Hyppocrate commence ainsi :
« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les
déesses,…
On ne peut pas assez souligner l’importance que la médecine antique accordait aux rêves qui venaient
des Dieux.
Trois siècles avant Jésus-Christ dans l’ancien testament.
L’ancien testament que l’on appelle la bible hébraïque a été écrit au 3e siècle avant Jésus-Christ
Il y a environ 250 rêves présents dans l’ancien testament, ce qui atteste de leur extrême importance
à cette époque .Un grand nombre peuvent également être lus dans le nouveau testament.
300 ans après J C : La trahison de Saint Jérôme
Ici, il convient tout d’abord de mentionner un fait totalement inconnu, il s’agit du rôle prépondérant
qu’a joué Saint Jérôme pour écarter les chrétiens de leurs rêves et les condamner.
Jérôme, 300 ans après J C a traduit la Bible en latin. Jusqu’alors on lisait la Bible dans les textes
hébreux et grecs. Il fit à l’église naissante le monumental cadeau de cette traduction appelée la
Vulgate. Cependant, Jérôme a falsifié la traduction de certains passages et l’a arrangée à sa sauce. Et
c’est justement quand il s’agit des rêves :Voyons un peu :Dans le livre du Lévitique on peut lire dans
le texte hébreu au chapitre 19, verset 26 l’ordre suivant :
« Vous ne mangerez rien avec du sang, vous n’observerez ni les serpents ni les nuages pour en tirer
des pronostics. »
Jérôme a traduit en latin:
« Vous ne mangerez rien avec le sang. Vous ne consulterez point les augures, et vous n’observerez
pas les rêves. »
Où est-il question des rêves dans le texte original ? Jérôme les a introduits à côté des oracles.
Au livre du Deutéronome, chapitre 18, verset 10, on lit dans le texte hébreu original:
« Qu’on ne trouve chez toi personne pour consulter les oracles, pratiquer l’incantation, la divination,
les enchantements et les charmes, interroger les revenants et les esprits ou consulter les morts. Car
quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel. »
Jérôme a traduit là encore :
« …Qu’il ne se trouve personne qui interroge des devins, et qui observe les rêves et les augures, ni
qui use de maléfices, ni qui soit enchanteur, ni qui consulte ceux qui consultent les esprits de pythons
et les devins ou qui demandent aux morts la vérité. »
Dans ce passage aussi, le traducteur en latin transforme le texte d’origine, le falsifie comme dans le
livre du Lévitique, et l’expression consulter les oracles est traduite par observer les rêves et les
augures.
Ainsi, quand, de son côté, l’écrivain biblique condamne seulement les oracles, Saint Jérôme, lui, fait
l’amalgame avec les rêves, les rajoute dans le texte, alors qu’il n’en est nullement question, jetant
ainsi sur eux la condamnation qui a entraîné leur rejet. Et cette confusion est bien un fait encore
aujourd’hui, où les rêves sont considérés par beaucoup comme une démarche ésotérique plus ou
moins sulfureuse.
Vous voyez ainsi le fait exact et vérifiable que Jérôme a falsifié les textes et condamné volontairement
le rêve, alors que la Bible ne le fait pas. Au contraire, la Bible est remplie de récits de rêves, ce que
Jérôme savait pertinemment puisqu’il les a traduits. Avec la chute de l’empire romain, on n’aura plus
accès aux textes originaux, la traduction de Jérôme fera donc autorité pendant des siècles, excluant
pour des siècles le rêve de la vie spirituelle.
Depuis la trahison de Saint-Jérome jusqu’au début du 20 e siècle.
L’église fit tout alors pour condamner le rêve. En effet, puisque la doctrine exprimée par les pères de
l’église était affirmée comme complète, il n’était pas besoin d’informations supplémentaires. Si
supplément il doit y avoir, ce sont les dogmes qui les déclarent et les définissent. Tout le reste est une
hérésie.
L’église catholique va associer l’interprétation à des pratiques hérétiques et la mettre au même rang
que la sorcellerie, la divination. Les individus, soupçonnés de se livrer à des activités occultes, sont
accusés d’hérésie, privés de leurs biens, jetés en prison, torturés, brûlés.
Le rêve et son interprétation sont diaboliques.
Ainsi le rêve fut exclu de la civilisation occidentale. Pour des siècles à venir, on ne parla plus des rêves
ni de leur interprétation. Le rêve qui était au centre de la vie spirituelle intérieure disparut de la vie
quotidienne et resta un secret caché au fond des cœurs.
Napoléon Bonaparte lui-même a fait interdire l’interprétation des rêves que la révolution Française
avait pourtant fait rétablir.
Depuis le début du 20 siècle
Sygmund Freud et CG Jung ont à eux deux fait grandement avancer la relation entre le rêve et les
humains.
Les thèses freudiennes autour du rêve sont extrêmement répandues. Elles laissent à penser que les
rêves sont orientés par la Libido.
CG Jung a travaillé pendant un temps très court avec Freud. Ils se sont séparés ensuite, ce qui pour
JUNG a été un déchirement. Le travail de Freud lui paraissait pourtant incomplet. Il a ainsi démontré ,
autour de l’interprétation de 80000 rêves dans sa vie, que le rêve est par le biais de l’inconscient, un
dynamisme naturel pour piloter sa vie quotidienne . Le rêve , dit-il , est la porte d’accès à l’âme .
Ce n’est qu’en 1992 que l’interprétation des rêves a été officiellement rétablie en France.
Baptiste51
Récolte
- La faire hors de saison: guerre ou mortalité dans la localité.
- Recueillir hors de saison, des blés jaunes: mortalité ou maladie pour les vieillards
- s’ils sont verts, pour la jeunesse
- voyez encore épi, blé etc.
- Récolter de l’orge: richesse future.
- Recueillir des semailles
- si on le fait dans un lieu de guerre: mortalité.
- S’il n’y a pas de guerre et que la récolte se fasse par les chemins, ou dans un temple: disette et épidémie
- dans un marche: gros bénéfices et nombreuses affaires.
- Si on la fait dans les campagnes et que les semailles soient mûres: disette.
- Marcher au milieu des champs après que la moisson y a été fauchée, avant qu’elle soit enlevée: veut dire que l’on marchera au milieu des files de soldat.
Pierre
- Que l’on voit : on aura affaire à un entêté.
- Que l’on lance : on sera irrité par l’entêtement d’une autre personne.
- Par laquelle on est atteint : on est soi même un entête.
- Que l’on broie : on imposera sa volonté.
- Les pierres, dit, Halil el Masn sont en général de mauvais augure.
- En voir: tristesse, chagrins
- Pierre coupée ou creusée est encore présage de mort ou se réfère à une personne bornée au coeur dur.
- Rêver d’avoir une pierre et que quelqu’un vous l’a achetée ou se la met dessus: triomphe sur un homme ou mariage avec une femme bornée .
- S’il vous en tombe une grosse sur la maison: fils au coeur dur.
- Si du ciel il en tombe une sur le monde ou sur un temple: arrivée d’un receveur d’impôts, d’un homme dur, d’un gouverneur tyrannique, peut être même meurtres et malheurs pour les gens de la localité.
- Lorsqu’en tombant la pierre se brise: partout où en ont volé les éclats, il arrivera un malheur.
- En général, partout où il tombe une pierre du ciel: signe de mal.
- Soulever une grosse pierre qui pèse: peines, souffrances
- la jeter loin de soi: soulagement d’inquiétudes et de souci
- marcher sur de grosses pierres: chagrins, embarras.
- Battre des pierres l’une contre l’autre dispute entre deux hommes au coeur dur, accompagnée d’imprécations d’autant plus grosses et nombreuses qu’il en sortira d’étincelles.
- Transporter des pierres signifie que l’on entrera dans une grande maison.
- Lancer des pierres avec la fronde: prière pour quelque chose de juste.
- Rêver qu’on vous en lance: vous serez ensorcelé, en jeter aux autres: faute grave.
- En manger: affaires en cours qui ne réussiront pas
- si ce sont des pierres d’une montagne insuccès
- en manger avec du pain: on cache sa position et l’on supporte patiemment une existence difficile et pénible.
- En avaler: rancune proportionnée à la difficulté ressentie pour l’avaler, mais si on trouve à la pierre le goût d’un mets quelconque qui soit doux aisance, à moins que ce goût ne soit celui des figues noires , du raisin noir ou du melon, car alors ce serait signe de deuil et de mauvaises affaires.
- Être changé en pierre: votre coeur s’endurcira, vous vous révolterez contre Dieu et vous perdrez toute piété: pour un malade, signe de mort ou de complet bouleversement dans son état.