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Arbuste épineux et chevalière

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Bonjour Baptiste,
Je sais que ces derniers temps j’ai fait appel à vous à plusieurs reprises et vous m’avez accordé du temps, pour cela je vous en remercie 🙂

Aussi, il se trouve que cette nuit, j’ai fait un rêve qui m’interroge et pour lequel, à cette suite, j’ai procédé à un tirage du Yi-Jing…
En lisant l’hexagramme concerné (57 SE MODELER ; avec Neuf en 2 et Neuf en 3) j’ai ressenti qu’il y a cette continuité en rapport avec les rêves que  » l’on  » a déjà pu voir ensemble et la situation dans laquelle je suis.

Aussi, si vous avez un moment à m’accorder bien sûr (je vois que vous êtes assez sollicité) j’accepte bien volontiers votre aide. Je reconnais que les questions que vous posez m’inspirent, votre façon de procéder me correspond et me permet d’avancer !

Dans ce rêve, je suis chez mes grands-parents maternels dans le salon (la disposition des meubles… est identique à la réalité) puis je décide de sortir à l’extérieur.
Je me retrouve alors sur la terrasse qui se situe au devant de la maison, et, le petit portillon, le jardin du devant, l’allée sont identiques à la réalité.

Mon regard se porte sur le sol, des objets sont à terre alors je les ramasse…
Mon grand-père me dit qu’il va m’aider, ce à quoi je lui réponds que je peux me débrouiller toute seule ou que je peux le faire toute seule (je ne me souviens plus des mots exacts mais dans l’esprit il s’agit de cela).
Et lui rajoute… Qu’être aidé, recevoir de l’aide est important ou qu’il est possible de demander de l’aide (là aussi, je ne me souviens plus des termes exacts).

Ensuite, je souhaite, à nouveau, entrer à la maison par la porte d’entrée (comme dans la réalité la porte d’entrée est au devant de la maison et lorsque le seuil est franchit, à l’intérieur cela correspond au salon) mais il y a un arbuste épineux qui obstrue pratiquement toute l’entrée. Il me semble que je suis piquée par les épines de cet arbuste mais je ne suis pas blessée, je n’ai pas d’éraflure, je ne saigne pas.
Concernant cet arbuste, je le visualise bien comme si j’avais fait pendant un instant un arrêt sur image, je vois bien les épines.

Par contre, je ne me souviens plus vraiment si j’entre à nouveau dans la maison mais il me semble que oui.

Après, je ne sais si je me réveille puis me rendort mais je me retrouve ailleurs.
Je ne visualise pas les personnes qui parlent mais leur conversation tourne autour des relations et plus particulièrement autour des relations amoureuses.

Quelqu’un évoque le terme de  » chevalier servant  » et à cela je réponds que dans ma situation il serait question de  » chevalière « .
A cet instant, je vois arriver  » Juliette  » à ma rencontre, elle me sourit et porte une chevalière, il me semble à l’annulaire.
Puis je me réveille.

Je vous souhaite de passer une bonne soirée !

baptiste51 Question répondue 12 janvier 2018

Bonjour Baptiste,
En effet, je vous rejoins quant à avec votre écrit à propos de l’hexagramme 57, et, à mon tour, je vous soumets ce qui a retenu mon attention pour ainsi faire une liaison :
– Remodeler ce qui échoit du passé en un sens nouveau,
– Savoir conjuguer action et réflexion,
– Se donner le temps de cadrer son action permet d’envisager la contradiction inhérente à la situation de manière féconde,
– Se modeler est une œuvre de mise à jour qui passe aussi par une mise à jour et demande du temps pour atteindre son but,
– C’est par la souplesse (et non la fermeté) et la répétition patiente qu’il est possible de se vaincre soi-même et de faire prendre à la situation une tournure nouvelle.

Neuf en 2 : notion de « lit » ou symbole Yin en tant que lieu de repos et de restauration des forces (ralentissement de l’activité).
Le présent s’estompe dans les images venues du passé.
Il s’agit de traverser cette frontière ambiguë protégeant une activité qui échappe à « notre » contrôle, afin de ne plus être assujetti à des conditionnements révolus.
Il est favorable d’éclairer le présent par le passé et le visible par l’invisible (à l’image de la chouette, il est question d’avoir un regard assez large pour discerner ce qui est caché, y compris ce qui est rendu invisible par « notre » propre manière de voir les choses).
D’où une nécessité de progresser pas à pas.

Neuf en 3 : travail de recherche des éléments qui perturbent l’actualisation de la situation.
Le sentiment de déstructuration ne doit pas affoler, ni le désir de formes nouvelles entraîner la précipitation.
Un manque de fluidité rétrécit les possibilités d’action.
D’où l’importance de ne pas céder à la confusion, ni à l’impatience.

Et pour ce qui est de l’évolution, du « changement », l’hexagramme 20 précise l’importance d’aller au delà d’un regard superficiel soit prendre à contre-pied la raison ordinaire (ou se défaire d’un regard ordinaire ou remettre en jeu sa manière habituelle de considérer… la situation) et dissoudre les barrières entre l’être et le « monde ».
L’hexagramme a la forme d’une porte, celle que « l’on » doit franchir pour procéder au changement de son point de vue.
Regarder est associé à la période de l’épanouissement de l’automne et à la préparation de l’hiver.
La partie droite de l’hexagramme évoque une perception parvenue à l’entendement et la partie gauche évoque une perception de l’invisible (prise de conscience).
D’où la nécessité de mettre l’accent sur la concentration, le regard intérieur et le détachement. Dans le sens où un regard véritable constitue un dépouillement, une purification des regards répétitifs et approximatifs qui émoussent l’acuité de l’esprit (sortir de la confusion).
L’on retrouve ici, au jugement, ce qui ferait allusion aux vêtement (de manière imagée) du rêve précédent « Il y a onde portant à se conformer à une tenue très digne » soit porter un regard juste et franc ou encore faire face avec droiture (soit changement de perception et de niveau de conscience).

Ensuite à propos de vos questionnements relativement à mon rêve…
Cette maison est une maison de plain-pied, côté rue, il y a un petit portillon (blanc) puis une allée bordée d’herbe, d’arbres et de plantes, qui descend légèrement vers la terrasse et l’entrée de la maison.
Cette maison a été, au fur et à mesure des années, entretenue par mon grand-père qui était bricoleur (pour précision mes grands-parents maternels sont toujours de ce monde) mais ne le peut plus en raison de son âge…
Après, il est vrai, j’ai davantage de souvenirs liés à ma jeunesse puisque depuis plus de 20 ans je réside dans une autre région (de ce fait, l’on se voit moins souvent).

L’ambiance je la ressentais plus comme vivante (ou animée) au moment de ma jeunesse…
Mon grand-père avait un bon sens de l’humour, il aimait bien raconter des histoires drôles…
Et avec lui, de par son métier, j’aimais aller dans son garage sentir l’odeur du bois et à l’occasion construire des cabanes à oiseaux…
Avec ma grand-mère j’aimais bien discuter de tout.

Après, il est vrai, qu’il y a une chose à laquelle je n’ai pu adhérer : avoir davantage de considération pour les personnes avec un « bon statut social » (échelle de valeur en fonction des personnes).
Pour ma part, chaque être humain apporte et transmet en fonction de qui « il » ou « elle » est (plus jeune sans avoir les mots que j’ai aujourd’hui, je ne consentais pas ou plutôt je ne n’avais pas d’affinité, si je puis m’exprimer ainsi, avec cette manière de concevoir).

Bonne journée Baptiste !

BAba Question répondue 1 janvier 2018
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