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Faire l’amour jusqu’à épuisement.

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Bonsoir Baptiste!
J’ai un nouveau rêve à décortiquer. Il est court, et je crois, assez clair; j’ai déjà prémâché le travail et pris un tout petit petit peu d’avance au fil de mes idées… qu’est-ce que vous en pensez?

D’abord, le rêve:
Une femme vivait en couple avec une autre femme dans un appartement minuscule qu’elles partageaient. L’ambiance n’était pas glauque du tout, jusqu’à… Une des deux femmes abusait de l’autre, et lui réclamait de faire l’amour jusqu’à épuisement de la première. Et celle-ci est morte d’épuisement. Du moins, elle était entre la vie et la mort jusqu’à-ce que la police débarque accompagnée de trois amies de la victime. L’autre femme avait déjà décampé depuis belle lurette avec toutes les affaires, le sac à main, l’argent de sa partenaire. La victime est sortie enveloppée dans un plaid sur ses deux pieds; elle était très chamboulée et sortait comme d’un gros sommeil. Dehors, une petite foule l’attendait, comme on regarde un incendie; il y avait sa mère, inquiète, dans les bras de laquelle elle s’est soudainement mise à pleurer toute la haine et la douleur qu’elle avait enduré sans s’en rendre trop compte.
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La femme victime:
Elle avait déjà un grand amour -une autre femme, qui a priori n’existait plus; morte, probablement. En tout cas, elle avait refait sa vie et trouvé quelqu’un d’autre.
Elle représente une forme de lutte en faveur du féminisme.
Physiquement: blonde platine, cheveux courts au carré (idées arrêtées), yeux noisette.

Les amies de la victime:
Pareil: elles luttent pour un monde meilleur et notamment concernant la place de la femme.
Elles se doutaient déjà qu’il se tramait quelque chose de mauvais autour de leur amie, ce qui explique leur présence « dans l’enquête ».
Elles étaient vêtues de longs beaux manteaux, talons, sac à main, et de chapeaux typiques de l’époque.

L’autre femme:
Elle avait quelque chose de malsain en elle et avait tout fait exprès. Je ne saurais dire si l’amour était tout de même véritable, ni sa réelle motivation.
Elle avait les cheveux au carré aussi (idées arrêtées), bouclés (désordre) et roux. Les lèvres pincées, un nez fin; quelque chose de triangulaire dans le visage.

L’appartement:
Une pièce rectangle munie d’une petite fenêtre (vue sur l’extérieur), d’un lavabo et d’un miroir (de quoi se voir tel qu’on est quand on enlève son maquillage et d’autres impuretés), d’un petit matelas (pour se ressourcer); c’était très sommaire (simplicité), bien que je n’en avais pas l’impression anormale. Les objets et la peinture étaient bleu ciel (invite au calme, couleur de l’eau aussi et eau = inconscient).
> L’inconscient ou un espace intérieur.

Et je précise aussi que mon rêve se passait dans les années 20-30, un passage de l’Histoire où la place de la femme a été complètement remis en question. Un moment de lutte.

Tout mon rêve s’est focalisé sur la victime, et je pense qu’elle est le vrai centre d’intérêt.
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On dirait bien un gros Cluedo, ce que je vous écris.
D’après votre expérience d’interprète, vous pensez que ce que je dis est plausible?
Merci encore une fois!

Utilisateur supprimé Question répondue 13 octobre 2019

Bonjour Baptiste!
Ça dépend des rêves, mais je reconnais que je capte mieux comment ça fonctionne! Du coup, maintenant quand on le travaille ensemble c’est plus fluide.

La femme victime:
> Je lutte pour le féminisme, dans le sens où je lutte pour une cause qui m’est chère (= chair?), qui me ressemble, qui me fait écho. Je pense que le fait que ce soit le féminisme qui ait été pioché pour ce rêve, ça rend la cause plus juste, plus sensée, plus battante. C’est mon féminisme à moi également, ma perception des choses et ce que je suis avant tout au sens propre et figuré. Je lutte pour mes droits d’humaine.
> Du coup, c’est peut-être comme ça qu’elle me perçoit quand je ne vais pas en son sens: bête et naïve.
> Alors que non: les yeux disent le contraire, et la vérité sûrement -sans me jeter des fleurs.

Je pense vraiment que c’est un conflit avec ma mère; durant cette récente conversation, on disait que j’étais en lutte contre quelque chose.

L’appartement:
> Oui, invitée à sortir de cette prison (vu l’étroitesse du lieu, même s’il n’est pas ressenti comme tel).
Bon, ça, ça va, c’était assez explicite.

La police:
> La police, une personne extérieure a un conflit qui intervient pour calmer les partis. Elle fait régner l’ordre et le respect des règles de vie en communauté.
> Il avait un uniforme total look noir: des bottes noires, un casque noire, une moustache noire, des yeux noires… Armé, bien sûr: une ceinture munie de matraque, de menottes… Il me fait un peu penser à la police anglaise.
> Ici, il a été appelé. Un peu comme dans une fin d’enquête, quand on a tous les indices et tout prend sens, où on sait où est le meurtrier et qu’il faut agir vite avant qu’il ne soit trop tard. Il défonce la porte. Une perquisition, j’imagine.

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