Aujourd'hui le Sunday 28 April 2024, 118eme jour de l'année

Gravir une colline verte au galop, épée à la main, hésitation et changement d’état d’esprit soudain ?

15.40K vues

Je voudrais vous faire part d’un rêve que j’ai trouvé riche en symboles et vous demander votre avis. C’est le premier de ce genre que je fais avec autant de symboles.

J’ai rêvé que je prenais part à une charge de cavalerie et que je galopais, épée à la main, non pas au milieu mais à coté de la masse. Et pourtant je me sentais en parfaite osmose avec eux ainsi qu’avec moi même, en tout cas au début. J’éprouvais de la plénitude.
Nous nous précipitions probablement vers un ennemi encore invisible qui devait se situer derrière le sommet de la côte que nous gravissions. Une colline je crois, et elle était bien verte.
Et moi, conscient de cette probabilité, imaginant le galop des adversaires en face de moi et rien entre nous, j’éprouvais soudain une hésitation que n’éprouvait ni ma monture ni celle des autres cavaliers, tous aussi hâtifs et assurés dans leur course.
Ca m’intrigue parce que à partir de ce moment là l’osmose que j’éprouvais dans mon rêve semble s’atténuer et je deviens presque comme un passager à l’esprit distant sur mon cheval qui semble devenir autonome, au lieu d’avoir la fougue et l’harmonie du début.
Mais cette hésitation n’était pas dû à une différence de conviction (je partageais sûrement la même que les autres cavaliers) mais plutôt à mon isolement de la masse, à ma condition de cavalier progressant à découvert, alors que l’espace entre moi et le sommet diminuait inévitablement.

Puis je me suis réveillé (tranquillement, si je me souviens bien).

J’ai lu que les rêves d’être un cavalier étaient très positifs, surtout quand il s’agit de parcourir une étendue verte, et que tenir une épée peut l’être aussi. En plus je ressentais vraiment de l’harmonie malgré mon isolement, jusqu’à cette sorte de dissociation de mon état d’esprit dû à la prise en compte de ma situation dans l’espace où tout semble soudain courir sans mon contrôle. Mais je n’ai pas eu le temps de vérifier avant mon réveil si j’avais réellement le contrôle et si je pouvais diriger mon cheval ou non. J’ai juste constaté qu’il avait la même force et direction que tous les autres chevaux et cavaliers mais que moi-même je n’étais plus en harmonie dans l’action. Qu’est-ce que ça peut bien vouloir signifier tout ça ?

Bonjour theob

C’est quoi , c’est comment une charge de cavalerie.?
Expliquez et décrivez-moi ce qui se passe ?
Qu’est ce que cela évoque pour vous?

Cette charge de cavalerie symbolique va évoquer le sujet de votre rêve . Votre réponse est donc essentielle.

cordialement

Bonjour Baptiste,

Je ne suis pas sûr d’avoir compris si vous voulez savoir « comment » se vit une « charge de cavalerie » et « ce qui se passe » dans mon rêve proprement dit, ou bien ce que c’est pour moi de façon générale et aussi symboliquement, mais je vais essayer de répondre aux trois.

Dans mon rêve, je galope avec un groupe de cavaliers qui sont réunis par une même cause et c’est énergisant. Cette cause n’est pas précisée dans le rêve mais je sais que c’est ça parce que même si je ne suis pas au milieu des autres nous galopons vigoureusement avec le même rythme et dans la même direction qui est le sommet de la colline. Comme s’il s’agissait d’un seul homme. Je ne me souviens pas de leurs visages ou leur sexe. ça ne semblait pas avoir d’importance, et je ne saurais pas dire non plus quelle était la couleur des chevaux.
J’éprouvais un sentiment de plénitude, d’unité avec moi-même et ce qui m’entourais (ou avec les autres. Je ne sais pas s’il faut en faire deux catégories), du moins jusqu’à ce que j’essaye d’imaginer ce qu’il y a derrière le sommet.

Symboliquement, « pour moi », être un cavalier a le même sens que celui qui est donné dans le dictionnaire de ce site : être déterminé, « avoir de l’assurance », mais c’est je pense aussi être à l’aise, en accord avec soi et ce qui m’entoure. Et c’est très singulier pour un de mes rêves même si ce n’est pas la première fois, car je ne crois pas être quelqu’un qui manifeste vraiment de assurance dans la vie quotidienne même si on trouve toujours moins confiant que soi (et je ne pratique pas non plus d’équitation, si c’est un détail à savoir..).
L’assurance, la détermination, sont peut-être quelque chose que j’ai en moi mais qui s’efface au contact du monde extérieur parce que malgré moi je ne me sens pas en phase avec les gens dans des moments spontanés pourtant anodins.
J’en ai des exemples quotidiens. En général je surmonte ça quand j’arrive à me distancer et importer de ma tranquillité intérieure dans l’action en faisant un peu abstraction de ce qu’il y a mais ce n’est pas toujours facile.
Je me demande donc pourquoi au bout d’un moment dans le rêve ce sentiment d’unité avec les choses dont j’ai parlé s’atténue et je sens comme si le cheval ou moi même (une intrusion accentuée de ma conscience dans mon rêve ?) devenait soudainement autonome, séparé.
Est-ce que ça serait parce que imaginer utiliser des armes et être combattu par des ennemis me semble contradictoire avec mes convictions dans la vie réelle ? Mais là on ne serait plus dans le domaine du symbole, il y a peut-être autre chose.
Un autre site a évoqué le cavalier comme étant un symbole de liberté mais je ne sais pas si c’est tant le cas que ça ici, car je n’étais pas un cavalier solitaire et mon cheval avait la même cadence que les autres. En plus, personnellement j’aurais tendance à plus voir de la liberté dans le fait de voler que dans le fait de chevaucher même si chevaucher je comprends que ça puisse être libérateur.

Est-ce que ça répond à la question ?

Bonjour ,

Merci pour votre réponse .

Une situation ou vous êtes dans la plénitude à côté de la masse, puis ou vous avez une hésitation soudaine , et où enfin vous avez l’esprit distant, à quoi cela vous ferait-il penser à l’intérieur ou à l’extérieur de vous, dans votre vie quotidienne, au moment de ce rêve ?

Si vous ne trouvez pas, nous essayerons autre chose .
cordialement

Dans la vie réelle, clairement ça me fait penser à toutes les fois où j’ai une opinion sur la qualité des décisions collectives que peut prendre soudainement un groupe dans lequel je suis sollicité ou juste présent. Le moment de plénitude peut correspondre à ce que j’ai décrit dans le post précédent, lorsque je sens que je ne suscite pas d’interrogations de la part des autres ou pas plus que les autres. Quand je sais que je suis traité équitablement on va dire, et que je me sens en phase avec eux.
Puis le moment d’hésitation correspondrait alors à celui où je sais que je ne suis plus en accord avec ce qui se décide soudainement. Je peux avoir de la crainte d’avoir à me justifier pour ne pas vouloir faire la même chose qu’eux, parce que cela me met dans la situation éventuelle d’être traité autrement. Et alors dans le rêve mon cheval continuant sa course comme les autres tandis que je ne sens plus la vigueur et la détermination collective pourrait signifier ce tiraillement que j’éprouve à ce moment là entre un besoin d’harmonie avec les autres ou en tout cas de validation de mon attitude ou présence physique (le cheval qui continue ?) et celui de suivre mon propre opinion, ma propre décision parce qu’elle m’apparait plus sûr ou tout simplement parce que je n’ai pas encore décidé moi-même ce que je voulais.
D’un point de vue existentiel, c’est peut-être la conscience que mon esprit, ma façon d’aborder la vie, n’est que rarement en phase objectivement avec les autres, mais qu’il faut pourtant bien exister physiquement et que je ne veux pas m’isoler.
Est-ce que ce rêve m’inviterait à réunir d’avantage mon esprit (mon opinion) et mon existence physique dans mon quotidien afin de ne plus craindre de ne pas pouvoir éprouver de la plénitude et de la sécurité au contact des autres ? Dans ce cas, est-ce l’esprit qui a besoin de s’exprimer d’avantage ou bien le corps ?

Ensuite, du point de vue d’une cause (puisque le rêve semblait évoquer un objectif commun et que la présence de l’épée m’y a fait penser), ça pourrait correspondre avec le même genre de situation concrète mais concernant la poursuite d’une cause, ou bien avec toute réflexion que je fais souvent sur comment une cause est appliquée.
Dans mon rêve l’hésitation survient au moment où j’imagine ce vers quoi nous galopons, nous allons combattre, et le moment suivant mon cheval continue sa course avec les autres alors que moi j’ai désormais un autre état d’esprit.
Comme je l’ai évoqué dans ma réponse précédente il y a peut-être l’idée que je ne suis pas en phase avec l’idée que l’on use d’armes au nom de quoi que ce soit, et le sentiment d’insécurité que j’éprouve tandis que tout poursuit sa course caractériserait cette différence d’opinion.
Dans ma vie c’est peut-être une référence à des débats que je tiens souvent avec ma mère, mais ça pourrait être avec tout un tas d’autres personnes, et comme je le disais le sexe des cavaliers n’avait pas d’importance donc je ne vois pas forcément de référence à une figure ou partie féminine de moi-même là dedans.
J’ai lu sur un autre dictionnaire des rêves que l’épée pouvait signifier la notion de choix, de justice, et de dignité. Je l’associe aussi personnellement à la statue de la justice par exemple. Mais je ne me souviens pas, hélas, que l’épée ait une importance capitale dans ce rêve. Je sais que je l’ai dans la main au début mais je ne me souviens pas de l’avoir tout le temps. Alors que, en revanche, j’étais plus concentré sur les cavaliers et les circonstances environnantes.

bonjour,

Ce que vous dites semble cohérent . Néanmoins je dois faire quelques vérifications .
En quoi, dans ce processus de réflexion commune avec un groupe , devenez-vous distant et à côté de la masse ?
Auriez-vous été dans semblable situation la veille de ce rêve par exemple ? Le rêve commente souvent les événements de la veille. Dans ce cas , concrètement, pourriez-vous identifier ces cavaliers qui restent hâtifs et déterminés autour de vous?
A qui ou à quoi vous font-il penser ?

Quel serait alors l’ennemi invisible que vous affrontez dans cette situation?

Réfléchissez-bien aussi à ceci :
La colline est un grand symbole de la sexualité féminine .Elle désignerait concrètement le mont de Vénus .
Le sujet de votre rêve serait alors lié à votre vie sentimentale .
Prendre d’assaut la colline , batailler pour un rapport amoureux ..Un tout autre domaine donc dans votre vie quotidienne .
Est ce cohérent dans votre vie d’aujourd’hui ? avec le scénario identique ou vous seriez d’abord fougueux et hâtif , puis hésitant, puis distant ?

cordialement

Je ne me souviens pas de ce qu’il a pu se passer la veille précise de ce rêve. C’était il y a un moment déjà. Mais je vais le noter dorénavant pour les prochains rêves que je retiens.
Et les cavaliers étaient vraiment impossibles à identifier physiquement dans le rêve. Ce qui leur donnait un peu d’identité c’était juste leur éventuel ressenti et le mien, la cadence de leurs montures et de la mienne aussi. L’adéquation ou non de ces ressentis, de cette cadence.
Les ennemis c’est un peu pareil. Mais peut-il s’agir d’un ennemi imaginaire potentiel, comme en prévision d’un conflit avec des personnes ou des événements encore inconnus ?

Prendre d’assaut la colline , batailler pour un rapport amoureux ..Un tout autre domaine donc dans votre vie quotidienne .
Est ce cohérent dans votre vie d’aujourd’hui ? avec le scénario identique ou vous seriez d’abord fougueux et hâtif , puis hésitant, puis distant ?

J’ai hésité à marquer colline dans le titre. Il s’agissait surtout d’une montée, d’une côte, juste très verte. Mais ce serait tout à fait cohérent avec la vie de mon esprit surtout. Une vie consciente donc. Est-ce que mon inconscient a voulu me dire autre chose que ces réflexions que je me suis déjà faite et dont j’ai parfaitement conscience ?
J’ai horreur de m’imaginer tenter de conquérir le coeur d’une personne pour apprendre que celle-ci était déjà en couple ou n’était pas intéressée, ou bien simplement que nous sommes ensemble mais que les choses disfonctionnent, se fanent (une sorte de barrière implacable un peu comme cette différence entre les décisions des autres et mon opinion que j’éprouve parfois qui me fait ne pas me sentir à ma place et pourtant le besoin de ne pas me retrouver mis à l’écart). Probablement parce que même si je ne me l’avoue pas toujours, je suis très sélectif, et que entreprendre finalement de me concentrer sur quelqu’un (ou sur une vie quotidienne très définie d’ailleurs) me donne l’impression que je vais retomber dans une très longue nuit de réserve si jamais ce n’est pas possible avec cette personne ou que ce quotidien disfonctionne. C’est peut-être un rêve de quasi-trentenaire célibataire qui ne parvient pas à penser le futur autrement qu’en terme de limites, mais j’ai l’impression que mon âge ne fait qu’ajouter à un état d’esprit déjà un peu présent bien avant.

Du coup dans ce schéma là, les cavaliers seraient comme des parties de moi même dont je deviens petit à petit spectateur (la vie, la mienne, celle des autres qui continue de défiler à toute vitesse). Et l’ennemi imaginaire serait ma prévision des limites, en réalité mon perfectionnisme (si j’en ai) ou en tout cas ma réserve, ma difficulté à penser la singularité et l’éternité d’une expérience comme viable hors de mon esprit (comme le sommet qui arrive implacablement pour rien d’autre qu’un autre groupe de cavaliers bien concrets me terrassant).
Je retrouverais mon harmonie avec les autres et peut-être avec UNE personne bien singulière si jamais je cessais de regarder le sommet ?
En tout cas ce serait un sens des limites dont j’ai pu évaluer les proportions de façon plus intense lorsque ces temps-ci, (il y a un mois environ), un peu après mon anniversaire qui déjà m’a rappelé que le temps s’écoulait, j’ai été témoin de la formation de couples autour de moi qui m’ont ramené à ma propre condition (isolé, pensant à ses futures années avec un peu d’angoisse ?).
Car c’est bien quelque chose qui a pu me marquer en effet, et je peux voir aussi les marqueurs en terme de ressenti :
Je me suis retrouvé dans des situations sociales où je me suis effectivement senti plus en harmonie avec les autres dès le mois de septembre, et en même temps être témoin parmi ces gens de la formation de plusieurs couples m’a rappelé ma condition et le fait que je n’arrivais pas à m’imaginer clairement en couple moi-même dans l’avenir (l’horizon de la colline ?), à me voir avec LA personne qui a besoin de moi, ou même à me demander si j’avais vraiment besoin de cette vie finalement similaire à celle des autres (les chevaux qui galopent).
Quid de l’épée dans tout ça, ce serait le symbole de mon désir de faire le bon choix ?

Mais aussi, comme je le disais, est-ce bien dans les règles du rêve que mon inconscient n’ait voulu me montrer que ces réflexions que j’ai déjà eu en toute conscience ?
Est-ce qu’il a voulu me montrer que je n’avais pas assez conscience des proportions de mon perfectionnisme et que je ne pouvais remplir cette case idéale que je n’arrive de toute façon même pas à imaginer, ou bien que j’ai au contraire imperativement besoin de la remplir avec ce dont je sais parfaitement que ça ne pourra pas être aussi riche que je le souhaiterais ?

Bonjour Theob

Merci pour votre réponse très complète.
Mon travail consiste à vous faire prendre conscience du contenu de votre rêve, par son interprétation .
Cette colline verte et naturelle pourrait donc représenter les courbes du corps de la femme , que vous avez une ardente envie de conquérir .Vous y allez avec envie et détermination .tout au moins dans un premier temps .
Dans le mot cavalier on pourrait entendre « cavale y est « . La cavale c’est une fuite . Votre rêve ne vous montrerait-il pas une fuite en avant dans votre rapport avec le féminin ? .
D’autant plus qu’il n’y a pas d’ennemis visibles!…
Voici la définition que je trouve à propose de la fuite en avant
« Fait de ne pas faire face à ses problèmes, fait de fuir ses problèmes sans les résoudre, ou fait de poursuivre une action problématique en négligeant de considérer ses conséquences futures. »

L’épée est un objet tranchant que vous tenez à la main .Elle représente des conceptions , des arguments , des raisonnements tranchants qui sont les vôtres dans le cadre de cette fuite en avant ? .
Quels seraient ces arguments ? fermez les yeux . et dites ce qui vous vient en tant qu’arguments lorsqu’une femme pourrait s’intéresser à vous , ou lorsque vous vous intéresseriez à une femme autour de vous ?

cordialement

Bonjour Baptiste,
Merci pour cette réponse fort intéressante.

Vous opteriez donc pour une interprétation du rêve avant tout sous l’angle de la vie sexuelle ? Il serait alors question de transplanter le problème de confiance en société dont j’ai parlé à mon rapport au corps ainsi qu’au corps féminin ? La crainte d’être abandonné peut-être non pas juste socialement mais physiquement. Et pareil pour l’idée de disfonctionnement, il s’agirait en fait d’un disfonctionnement de mon corps (et je peux bien en voir un, pas handicapant, pas grossier non plus, mais toutefois un peu gênant bien que cela ne puisse pas expliquer mon manque de confiance sociale qui est bien plus ancien). Et concrètement, le tiraillement dont il était question dans le rêve devient un tiraillement entre un besoin d’être avec le corps de l’autre physiquement (qui qu’elle soit, idéal abstrait, ou personne concrète mais j’ai du mal à en voir UNE en particulier) et l’inquiétude consciente d’un dérrangement qui pourrait me faire être inévitablement perçu selon moi comme décevant. Dans mon rêve, le corps des montures de cavaliers (qui correspondent probablement à la partie de moi qui veut être socialement considérée comme accepté par les autres) ne s’arrête pas dans sa course vers l’inévitable sommet auquel je suis selon moi le seul exposé parce que à coté de la masse. Le corps de ma propre monture ne s’arrête pas non plus puisqu’il semble correspondre à cette partie de moi que j’ai en commun avec les autres (et les chevaux semblent liés à un symbole de physicalité).
Mais ma conscience (j’ai même suggéré l’intrusion accentuée de ma conscience dans le rêve) est portée sur cette image que je véhiculerais si la conquête allait jusqu’au bout, la partie de mon corps bien singulier que je dévoilerais et son petit dysfonctionnement éventuel à prévoir si j’arrivais au sommet (non, il n’est pas question de panne d’organes, mais c’est sûrement une affaire de sexologue de toute manière et non d’onirologue donc passons).
Notons que les ennemis ont beau n’être pas visible pour ce dont je me souviens, j’imaginais ou entendais leur galop (ce n’était pas très clair).
Peut-être ai-je commencé par apprécier le début du rêve aussi parce que j’aime l’idée d’avoir des choses en commun tout en étant singulier, mais que en approfondissant justement sur ce qui me rend différent actuellement et singulier, mon inconscient a ramené aussi ce qui est moins agréable qu’un acte sexuel (sauf pour certaines personnes en fait), et que cela fait partie des critères qui selon moi m’éloignent de penser à prendre la décision nette de chercher des relations sexuelles ou à me mettre en couple.
J’ai un peu de mal à penser que ce soit la seule raison cependant, mais le rêve porte peut-être là dessus ? Je pense que je sais comment contourner ce petit problème, sans pour autant pouvoir moi même le supprimer sans aide médicale, mais il y a définitivement autre chose, que j’appréhende avec inquiétudes (d’autres limites).
De là, une « fuite ? », une distanciation, mais peut-être une fuite en arrière ? Je vois bien la notion de fuite mais pas dans une action puisque je ne parviens pas à m’imaginer précisément avoir des relations avec quelqu’un sauf fantasmes occasionnels qui ne sont faits que pour l’esprit.

Reste l’épée.
L’épée est un objet tranchant que vous tenez à la main .Elle représente des conceptions , des arguments , des raisonnements tranchants qui sont les vôtres dans le cadre de cette fuite en avant ? .
Quels seraient ces arguments ? fermez les yeux . et dites ce qui vous vient en tant qu’arguments lorsqu’une femme pourrait s’intéresser à vous , ou lorsque vous vous intéresseriez à une femme autour de vous ? »

Je ne pense pas que ce soit quelque chose auquel je pense, car quelque soit le degré d’attirance pour une personne, je préfère souvent commencer par avoir des interactions disons spontanées (similaires avec n’importe qui) qui me servent à me donner autant d’indicateurs d’affinité ou non. Puis, voir si des moments uniques éprouvés avec cette personne se succèdent et mènent finalement à une proximité et à une attirance mutuellement assumée. Je ne pense pas vraiment en dragueur du coup, ou pas dès le départ, mais laisse la séduction opérer naturellement si jamais je sens que c’est là.
Pour autant, hors du processus de séduction la recherche d’arguments tranchants me parle bien dans l’ensemble de ma vie récente et même plus largement, mais il peut s’agir d’objections tranchantes.
J’avais précédemment parlé de « cause », et je crois qu’une femme qui a une cause ou bien qui honore certaines vertus accentue mon attirance pour elle. De là, je vois bien récemment une femme avec qui j’avais trouvé des atomes crochus sur ce plan en plus d’être attiré physiquement par elle. Une femme qui, m’a t-on dit, était intéressée par moi. Il peut ici être question à la fois de sexualité et de sentiments,
Mais le fait qu’elle fumait m’avait posé un sacré problème d’éthique (et de rejet physique) que je ne pouvais me résoudre à surmonter, en plus de trouver déplacé l’idée de lui proposer d’arrêter (comme si j’étais une condition dans sa vie personnelle avant même l’existence de tout vécu mutuel). ça cassait la spontanéité dont j’avais besoin et me mettait mal à l’aise ou tout au moins me rendait impuissant.
Autant dire que l’habituelle réserve et le sentiment d’être condamné à la rareté en même temps fragile de telles occasions m’était tombé dessus, tout ça couplé avec les évenements mentionnés. De quoi me faire me demander si sur ce domaine je suis perfectionniste ou simplement honnête ?
Je n’ai pas pu de toute façon approfondir mes interactions avec elle ne serait-ce que pour savoir de sa propre bouche si elle était réellement attirée par moi, étant donné son encore plus grande passivité qui ne m’aide pas à nourrir des conversations lorsque j’ai une occasion de la croiser.
En tout cas, cette double interprétation telle que j’ai tenté de la préciser semble tourner autour d’un dysfonctionnement lié à la sexualité causant un manque de confiance, et aussi d’un perfectionnisme en matière d’attentes sur le plan à la fois amoureux, sexuel, et éthique qui toutefois se manifeste par des négations plutôt que par une définition positive trop précise d’un idéal (peut-être par ouverture d’esprit ou à cause d’autres blocages que j’ignore, je ne sais même pas). Cela peut-il paraitre suffisamment marquant pour mon inconscient ?

Theob a modifié sa réponse 24 octobre 2017

Bonjour Theob

Vous avez tout expliqué de façon remarquable . Ne perdez pas ce que vous avez écrit . Cela vous sera très utile. Je trouve cela très juste et n’ai rien à y ajouter ou à y opposer.
Il est bien question ici, de par mon interprétation, de votre relation avec la femme extérieure symbolisée par la colline.
Tout d’abord, pensez à aller trouver cette personne qui pourra vous aider à corriger ce dysfonctionnement dont vous parlez .
Cela vous donnera confiance pour la suite .
De façon très intime, de par mon expérience , je vous assure que c’est le corps qui a raison. Un petit dysfonctionnement récurrent peut se corriger de façon naturelle et spontanée d’une partenaire à l’autre. Bien sûr s’il n’y a pas un « empêchement mécanique » .Mais si vous vous réveillez de temps à autre avec une érection matinale, eh bien , c’est que tout marche bien et le reste est une question d’émotion, d’appréhension du moment ,d’envie tout court….

Ensuite une femme c’est quoi ? c’est comment?
Une femme est naturellement portée par ce qu’elle sent , par ses émotions, ses sensations , ses intuitions.
Dans ce domaine, nous, les hommes, nous sommes bien plus à la peine .Nous pensons , nous imaginons, concevons des plans , nous fabriquons des raisonnements , et nous en oublions parfois l’essentiel, c’est à dire aller rechercher en nous ce que nous ressentons .
Aller chercher en vous ces ressentis intérieurs lorsque vous êtes devant une femme qui vous plait , vous aidera sans soute à y voir clair. Qu’est ce que je sens en moi ? plutôt que de vous dire « est ce qu’elle va me regarder enfin, eh puis non, ? …
Une femme n’est pas aussi passive qu’on peut le laisser croire. Quand elle en a envie , elle le fait comprendre , elle le montre . Surtout les femmes d’aujourd’hui.

Je crois que ressentir ce que vous avez à l’intérieur de vous, vous aidera également dans la vie sociale .Cela vous aidera à vous distancier de ces arguments tranchants que vous manipulez à l’encontre de vous même.
Et pour cela, comptez sur les rêves pour vous y aider.
Poursuivez ce travail avec vos rêves.
Et si cela vous intéresse je peux vous conseiller un endroit où se déroulent des ateliers de rêves une fois par mois le samedi dans le 78 . Cette académie est remarquable .

cordialement

Bonjour Baptiste,
Merci pour ces conseils et cette interprétation cohérente.
C’est intéressant de m’inciter à écouter ce que je ressens lorsque j’interagis avec quelqu’un qui me plait ou à qui je plais. Le pire c’est que je crois peut-être l’entendre mais je ne l’écoute peut-être pas vraiment. Les sensations, les émotions, les intuitions, sont des choses que je crois chercher beaucoup (rien que cette manière d’entreprendre de restituer mon rêve en est sûrement un exemple parmi d’autres) mais il est vrai que je mentalise et intellectualise beaucoup.
Parfois je crois que c’est seulement un manque de capacité à mettre des mots sur ces ressentis et le manque d’expérience résultant qui m’empêche de savoir comment agir et même de chercher à exprimer des désirs intimement avec une femme qui me plait, mais avec l’interprétation que vous proposez on irait carrément jusqu’à un désintérêt de ce qui se passe en soi-même, ce qui dans le cadre de la recherche concrète (et non abstraite) de relation sentimentale ou sexuelle a l’air tout à fait pertinent. Puis dans la vie sociale, bien-sûr.

Concernant, le problème que j’ai suggéré il y a en fait des chances que ce soit purement mécanique car il n’y a aucun dysfonctionnement lié à l’acte sexuel en soi. Il s’agit simplement d’un dérèglement d’une autre fonction de l’organe qui peut être gênante généralement mais l’est forcément d’autant plus lorsque cela survient pendant l’acte.

Le 78 ça a l’air loin pour moi, mais je reste curieux.

En tout cas merci encore.

Theob a modifié sa réponse 28 octobre 2017