Histoires de valise.
Bonjour!
Avant-hier soir, je me suis mise à rêver de l’un de mes voyages…
Je suis arrivée en Argentine, et je souhaitais faire quelques courses avant d’arriver à mon appartement. Traînant ma valise derrière moi, j’achète deux ou trois choses pour survivre comme un gros paquet de céréales et un fruit; en caisse, je dois payer un chiffre tournant autour de 840 pesos. Je sais que dans ma monnaie ça ne représente pas beaucoup d’argent du tout, mais je me dis de vérifier plus tard en rentrant afin d’évaluer mes prochaines dépenses dans le pays.
Je sors donc à l’extérieur. Il fait assez chaud, et j’ai mis une jolie robe jaune. Je me guide à l’aide du GPS sur mon téléphone pour trouver la maison de la personne chez laquelle je suis accueillie et passe devant le subway B bleu que je suis censée prendre mais opte pour le chemin à pied.
Sur le chemin, je m’arrête pour prendre quelques photos du paysage et je reprends ma route. Je trouve enfin la maison (très jolie, fleurie, dans un quartier résidentiel style campagne et calme), et suis chaleureusement accueillie par une jeune femme… mais je n’ai plus ma valise! Je reviens donc sur mes pas, sans retrouver une seule trace d’elle; volatilisée! Sur le chemin, un groupe de garçons peu avenants et bizarres m’embêtent et ils me font peur au point de croire que je peux mourir.
Voilà sur ce quoi cela s’est terminé.
Qu’en pensez-vous?
Dans la phrase que j’ai écrite: « ça ne coûte pas cher, seulement les facultés de se centrer pour ne pas avoir à se soulager », j’entends maintenant après relecture que ces projets, puisqu’ils ont été mûrement réfléchis, ne devraient pas coûter cher dans le sens qu’ils ne devraient pas représenter un fardeau, au contraire puisque je le souhaite. Se soulager serait peut-être à lire de manière neutre; juste « décortiquer les inquiétudes + si bon, le réaliser et donc laisser le tout se finir et sortir de ma tête = presque comme ouf c’est fait mais d’une pensée positive ».
Peut-être que non « sans/100 » n’est peut-être pas à prendre en compte.
Le fait de ne pas tout trouver dit probablement que tout ne roule pas toujours comme sur des roulettes et que tout ne peut pas ressembler à 100% à son fantasme.
En général, je ne me « tue jamais à la tâche »; c’est-à-dire que si j’ai besoin d’une pause, de ne rien faire, je me serais arrêtée. Ça peut aussi être une façon de se dire qu’on a pas non plus besoin de gaspiller son énergie dans ce qui n’existe probablement pas. On pourra réexplorer en profondeur plus tard si nécessaire.
Mais à quoi ça rime de perdre sa valise?