Plusieurs thèmes dans un même rêve, besoin d’aide.
L’énigmatique destin de l’Ours Blanc
C’est le jour, la température est glaciale et le vent souffle la neige. Sur un terrain légèrement surélevé, une unique cabane est plantée au milieu. Elle est blanche avec seulement quatre mur et des arrêtes vertes. À l’intérieur un poêle à bois chauffe à peine. Je me penche pour regarder à l’intérieur à travers la vitre de la porte du poêle. J’aperçois un énorme ours blanc, il est debout sur ses quatre pattes, immobile. Il est gelé de bord en bord et le feu est très faible du fait que l’ours est un énorme bloc de glace. Près de l’ours il y a un morceau de bois carré et traité, il est vert pâle, comme les pieux qui servent à tenir les gardes fous le long des routes. Le feu prend de la vigueur et un filet abondant de liquide s’écoule du dessous de l’ours, le liquide est clair et limpide. Maintenant il y a de la braise rouge au fond du poêle, la chaleur s’intensifie et doucement les pattes de l’ours plient et il s’affaisse dans la braise. À ce moment, la fourrure de l’ours est encore d’un blanc immaculé. Tout à coup il est noir, la chaleur est infernale, l’ours brule. Soudainement l’ours se relève brusquement, il courbe l’échine comme un taureau prêt au combat. Il lutte pour sa survie, il ne comprend pas que la bataille est perdue d’avance, et moi j’espère de tout cœur qu’il ne va pas s’enfuir car vu son état, il serait condamné à une vie de martyre et inéluctablement à une mort lente et atroce. Je souffre et ça me brise le cœur de voir cette tragédie. Il se rabat dans la braise, en calant le torse, il relève la tête, me regarde, ses yeux sont jaunes, finalement il se couche en s’enfouissant le museau dans la braise brulante. Il lâche prise, il accepte sa mort, c’est une délivrance, il ne souffre pas, il ne souffrira plus.
Voilà le récit de mon rêve, j’ai mis le maximum de détails. Je suis un homme de 56 ans et je n’avais jamais fait un rêve d’une telle intensité, j’en suis littéralement bouleversé. J’ai ressenti toutes les gammes d’émotions à mon réveille. Pouvez-vous m’éclairer svp. J’ai fait ce rêve dans la nuit du 21 au 22 juin 2022. Et oui, pour moi c’est bien un rêve et non un cauchemar, je suis convaincu que le message sera la possibilité d’un nouvel épanouissement. Merci.
Bonjour Baptiste
C’est d’une évidence aberrante. Si je vous disais que cette question du poêle m’a trotté toute la journée dans la tête, au travail et à la maison et que la réponse m’est apparue seulement en fin de soirée lorsque je m’apprêtais à fermer mon ordi pour aller me coucher sans l’avoir trouvé et que j’ai relu nos conversations encore et encore et fermer les yeux sans essayer de maitriser ma pensée et que seulement à ce moment la vérité m’a sauté aux yeux? Alors finalement elle n’était pas si évidente que ça à trouver pour moi.
Les enseignements que j’en tire suite à l’analyse de mon rêve sont les suivantes :
Pour être capable d’aimer et d’être aimé, il faut s’aimer sois même.
Pour sortir de cette vie affective glaciale je devrai reconnaitre l’amour sous toutes ses formes, l’accepter et le redonné même si c’est douloureux, jusqu’à ce que l’ours dégèle et se consume totalement. À ce moment la prison émotionnelle s’ouvrira et ce sera la fin des tourments et des souffrances.
L’amour se trouve dans des choses simples, comme siroter une tasse de thé devant un bon poêle chaud avec son amoureuse. Éviter de laisser l’amour s’effriter pour des fugacités, il y a une bavette pour empêcher les peines de tomber par terre, comme une bavette sur le poêle pour ramasser les cendres.
L’amour mal intentionné ou mal dirigé est source de souffrance, une brûlure à l’âme, comme une main qui brule sur un poêle rouge de chaleur. L’amour non contrôlé amènera la destruction, comme le feu consume la maison et ses occupants.
La ligne directrice que m’inspire cet apprentissage c’est que le chemin de la rédemption sera long.
Merci Baptiste