Rêver d’une île
Bonjour,
Hier soir, j’ai rêvé que j’étais un petit garçon (10/12 ans) qui vivait sur une île. Au début, je parle en « voix-off » comme dans un film où un personnage raconte son histoire. J’explique que je vis sur cette île où il n’y a rien… En même temps que je parle, je nage autour de l’île, et effectivement, on peut constater que l’île est toute petite et qu’il n’y a rien à part ma maison. Aucun commerce, aucune distraction. Juste des maisons. J’ai un peu l’impression de vivre dans une prison, enfermé par la mer. On peut voir quand même des traces de vie autour de l’île. Je crois que je vois en paysage des fils à linge avec du linge en train de sécher dehors. Mais sinon, je suis juste entouré d’eau à perte de vue. L’eau est bleu et clair.
Au fur et à mesure que je nage, je finis par voir un requin qui passe à côté de moi. J’explique alors qu’il y a beaucoup de requin autour de l’île, c’est fréquent d’en voir. Je n’ai pas très peur.. mais je fais attention et je l’évite. Les requins essayent toujours de nous manger. Lorsqu’il arrive à proximité, je me mets à nager dans les airs, puis je redescends dans la mer, le temps qu’il passe. Là je me dis en pensée : « heureusement que les requins ne savent pas sauter ! ».
Je finis par rentrer chez moi. De là, je ne suis plus le petit garçon mais moi-même. Un petit groupe d’amis me rejoint. On se retrouve dans mon salon. Il n’y a pas de lumière, on est dans la pénombre. Un ami, un homme d’une trentaine d’année, s’assoit et se met à chanter en jouant de la guitare. Il joue sa chanson préféré de son chanteur préféré, un air de reggae et de paix. Je connais bien cette chanson car c’est celle qu’il joue à chaque fois. On s’assoit tous autour de la table, autour de lui, et on l’écoute en souriant, sans parler. L’ambiance est légère et sereine. On passe un agréable moment.
Voilà mon rêve ! Auriez-vous une interprétation ?
Bonne soirée !
Bonjour,
je vous réponds à chaud.
Peut-être que je m’isole moi-même dans cette situation, c’est très possible. Mais pour le reste, je maintiens que c’est lui qui instaure un climat de pression et de peur où l’équipe se retrouve enfermée. Et là-dedans, étant sa seconde, je suis en première ligne.
Je dis qu’il y a beaucoup de requin dans le rêve. Là, ça m’évoque le fait que ce n’est pas la première personne qui me cause du tort. C’est une grande entreprise et il y a beaucoup d’esprit de compétition. les personnalités à caractère, pas toujours bien intentionnées, ne manquent pas. Il faut composer avec tout le monde. Jusque là, j’ai réussi à m’en sortir, en partie grâce au soutien de mon chef justement… C’est lui qui m’a tout appris et je lui en étais très reconnaissante… J’avais une estime sans borne pour lui, et j’étais prête à affronter toutes les difficultés pour lui faciliter sa tâche de responsable.
Alors peut-être que les humeurs, concepts, en train de sécher sur le fils, c’est ça. Notre entente passée et la reconnaissance que j’avais pour lui.. mais pour autant je pense que la reconnaissance ne doit pas tout me faire accepter… et aujourd’hui, je découvre une autre facette de lui que je n’avais pas vu avant.
Peut-être que là il s’agirait de l’aileron. Le côté « facette cachée » que je découvre me fait penser d’un coup à l’aileron. Il y a le petit aileron en surface, qui cache un gros prédateur en dessous. Enfin, je dis ça à chaud, c’est le premier truc qui me passe par la tête.
En quoi c’est un prédateur ? C’est un prédateur car alors qu’il balance mille et un reproche à tout le monde, lui-même ne fait pas toujours ce qu’il dit. Lui-même ne fait pas toujours ce qu’il faut pour que ça aille. Et en ne pointant que les erreurs de l’équipe de façon rabaissante, et en taisant tout le bon boulot qui est fait à côté, il triche. J’ai l’impression qu’il veut garder toute la gloire pour lui seul, et que les autres bons éléments qui lui permettent d’évoluer restent dans l’ombre. Si toute l’équipe est sois-disante « incompétente », ça ne fait que le rendre plus méritant. Parfois, je me demande s’il veut vraiment que la situation aille mieux. Etre le seul à briller parmis les « incompétents », clairement ça lui plaît. Actuellement, je suis sûre qu’il se sent comme un dieu..
Quant au fait de passer au-dessus.. je sais que je ne suis pas une totale incompétente. Et cela quoiqu’il en dise. Je pense aussi que s’il continue dans cette voie, ça ne lui apportera rien de bon. Et puis à force crier.. c’est comme l’histoire du petit garçon qui criait au loup. A la fin personne n’écoute. Donc je suppose il s’agit de ces pensées. Mais après, son attitude et ses propos réussissent à atteindre fortement mon moral et mon énergie encore quand même, au quotidien. Et je ressasses beaucoup. Je ne serais pas sur cette île si cela ne m’atteignait pas du tout. Et je ne comprends pas du tout cette phrase que je dis « heureusement que les requins ne savent pas sauter ».. ?
Cordialement