Aujourd'hui le Friday 17 May 2024, 137eme jour de l'année

Un accident dans les régions glacées du Sud.

7.89K vues

Bonjour!
Bien que je n’ai pas encore tout à fait fini de décrypter le rêve précédent, j’en profite pour coucher celui-ci tant qu’il est encore frais.

J’étais en voyage en Argentine. Il y avait cette atmosphère qui me faisait tout de suite me sentir seule -ce n’était ni désagréable, ni agréable; juste un fait. Ça faisait déjà quelques semaines que j’étais dans le pays et j’ai rencontré des connaissances de chez moi. Je leur ai expliqué comment tout fonctionnait ici.

Plus tard, nous sommes parties toutes les trois ensemble faire une excursion dans le sud du pays. Et nous avons pris un tout petit avion blanc à hélices pour rentrer à la capitale. Il faisait nuit, froid, et très venteux.
Sauf qu’il arriva un accident: le pilote et l’une de notre amie se sont évanouis. On n’a pas cherché à les réveiller car on avait l’intime conviction qu’ils ne se réveilleraient plus jamais. Ça faisait froid dans le dos, mais étrangement, on était sûr de ça.
L’avion était en train de s’écraser à une allure folle vers le milieu de la mer d’un noir insondable. Nous nous sommes équipées et nous avons sauté dans le vide. L’une des deux a eu du mal à activer son parachute, mais il s’est ouvert au dernier moment, et nous avons fait en sorte d’atterrir sur une terre quelconque et non dans l’eau, c’est ce qui m’angoissait le plus -j’ai une peur invraisemblable de ce qui peut se cacher dans le noir et dans le fond de l’eau. J’avais peur d’être touchée par les animaux marins, de sentir quelque chose de désagréable au toucher, ou de mourir portée vers le fond, à cause des énormes baleines, des orques, ou bien des requins. On est tombées dans l’eau mais pas loin d’une bande de terre gelée, sorte de banquise, et on a vite vite vite nagé jusqu’à elle. Puis, épuisées, nous nous sommes couchées sur le dos et on a attendu les secours. On était pas très loin du continent, on savait que certains passaient en bateau.
On était tellement gelées à cause de l’eau, du vent glacés, qu’on pensait que si quelqu’un viendrait, il pourrait nous casser un doigt rien qu’en nous prenant la main.
Finalement un marin seul est venu nous sauver. Tout est bien qui finit bien en somme, même si on avait la mort d’une amie sur la conscience…

baptiste51 Question répondue 16 juin 2019

Bonsoir Baptiste!

En cela, je suis d’accord que le noir soit plutôt l’inconnu. Et ce n’est pas pour rien qu’il peut parfois faire peur.
Je comprends mieux ce que vous me dites.
Donc on peut dire que par opposition, le blanc c’est aussi la lumière. Dans mon rêve, ce sont les plages d’éclaircissement que j’ai dans ma propre vie, entre les fois où je tombe dans l’oubli et la peur. Ce sont ces deux états d’âmes qui se tiraillent. J’ai peur d’être engloutie par ceux plus violents (la baleine, l’orque, le requin, gros animaux qu’on a plus souvent associés à la bestialité aveugle).
D’ailleurs, avec vos points sur l’eau, ça me ferait associer le requin à l’intuition, l’orque à la mémorisation pour son côté très intelligent, et la baleine au ressenti.

Je ne comprends pas encore bien l’image sur mon corps complètement gelé et à deux doigts de se briser -probablement que ce côté violent m’affaiblis et me « brise » en quelque sorte-, en tout cas, je trouverai quelqu’un ou quelque chose qui me fera me retourner dans une vie plus chaude et plus vivante.

Le froid me fait penser à cet immense rien. Cette petite étincelle que je ne semble plus retrouver en moi.

Je pense effectivement que je serais moins confuse si je sortais de ce mental. Une infime partie de moi n’est pas vraiment sûre de le vouloir tout de suite, et franchement c’est dur.

Sans le pilote, oui, j’ai un peu perdu les pédales.

Merci pour ces bonnes paroles…

Vous affichez 1 des 24 réponses, cliquez ici pour afficher toutes les réponses.