Bonjour Baptiste!
Ah mince! J’espère qu’il ne s’agissait qu’uniquement d’un contre-temps.
C’est vrai!
J’ai tenté de re-visualiser tout ça dans mon esprit, et on peut dire qu’une cave, un sous-sol -voire même un grenier-, est l’endroit parfait pour entreposer des tas d’objets inutiles qu’on regarde moins et qui prennent la poussière. À la différence d’un grenier, il se situe en bas, sous le sol; ‘au plus profond de moi-même’, si l’on suit le raisonnement maison = moi (ce dont je suis totalement convaincue).
Ce sous-sol est particulièrement vide, vaste et haut comme une salle de sport, et encore dénudé de décoration. J’ai dit aussi qu’il y avait déjà deux/trois meubles disposés au centre de la pièce.
Si ce que je pense aujourd’hui n’est pas insensé, -et je crois que je vais mathématiser ça, attention suivez-moi- maison = moi, et vu que la maison est en travaux, moi (intérieur) = en travaux. Ça rejoint ce que nous disions tout-à-l’heure.
Je pense donc qu’il reste des peurs, des émotions tout au font de moi-même qu’il me reste à travailler. Je remarque qu’avec les nouveaux meubles, j’ai déjà commencé à accomplir certaines choses dans ce travail.
On peut peut-être dire que les meubles représentent à eux-seuls une peur ou une émotion particulière et d’actualité à laquelle il faut jeter un œil vite. Le lit, c’est un petit nid douillet où l’on se repose (et partage également quelques scènes d’amour); c’est l’objectif des travaux. Néanmoins, c’est accessible puisque la mezzanine possède une échelle; l’objectif est alors à ma portée, mais même si ça me fait rêver d’y accéder, j’en reste impressionnée par la hauteur, loin du sol.
Probablement que mon parcours scolaire en fait parti.
Pour le sous-sol qui m’évoque une salle de sport: je dirais qu’il y a dans l’atmosphère un sentiment de ‘petite compétition’, une sorte de challenge. Un peu comme si je deviendrai une championne en atteignant les objectifs. Vous voyez?
Si, contrairement à ce que vous pensez, je vois très clair avec ces longs néons industriels; un vrai stade couvert et pas équipé!
Et puis, dans cette salle, il y a mon compagnon. Je pense qu’il matérialise un objectif en quelque sorte, puisqu’il arrive à monter dans un des lits. Par contre, celui-là, je crois en savoir quelque chose, mais j’ai du mal à me l’expliquer…
En ce qui concerne vos questions: en réfléchissant, j’ai plutôt fait ‘peau neuve’ de par pour m’occuper de mon année qui ne m’intéressait pas, mais aussi pour apprendre le contrôle de moi-même, mes besoins, et mon bien-être général.
J’en ai le vertige de tous ces objectifs qu’il me reste; c’est long, c’est loin. Peut-être que la morale de l’histoire serait la patience? Je devrais peut-être aussi apprendre à relativiser, ne pas m’abandonner à mon anxiété -surtout pour cette nouvelle année scolaire? Enfin, les ‘deux adversaires’ seraient peut-être les ‘deux moi’?
Bonne journée!