Bonjour Baptiste,
Suite à votre retour, voir « les choses » dans les deux opposés me fait penser à faire preuve d’adaptation ou d’adaptabilité ceci à la fois pour concilier mon ressenti et ce qu’il m’est possible d’accomplir dans ma réalité.
En ce qui concerne les vêtements, ce qui me vient à l’esprit se serait un jean bleu foncé ajusté et un pull léger turquoise.
Les chaussures que je porte dans ce rêve ressemblent à des ballerines (sans talon).
Quant à mon grand-père en haut de l’escalier, il ne les as pas monté ; il est vrai que j’ai oublié de préciser ceci.
Toute la scène se déroule, en effet, à l’extérieur mais mon grand-père lorsque je le vois en haut de cet escalier, il franchit auparavant une porte-fenêtre pour ainsi se retrouver à l’extérieur (il reste au même niveau soit est déjà en haut de l’escalier)…
Ensuite, ce n’est qu’après avoir franchi cette porte-fenêtre qu’il me parle.
Aussi, ce matin j’ai interrogé le Yi-Jing en posant cette question « Que dois-je faire pour vivre la relation de couple vraie à laquelle j’aspire » ?
Et j’ai obtenu l’hexagramme 32 : ENDURER (traits mutants en 1 ; 3 et 5)…
A ce sujet, je vais préciser, comme je le fais pour moi-même, les passages importants…
Peut-être vous seront-ils utiles pour le rêve ?
– ENDURER se rapporte à la pensée, à l’émotion (cœur),
– disposition intérieure faite de courage et de longanimité,
– endurer les aléas d’une traversée (savoir renouveler sans cesse sa capacité intérieure afin de continuer dans la direction choisie),
– développer les données actuelles plutôt que prendre des initiatives nouvelles,
– faire face à la réalité quotidienne,
– trouver en soi les forces nécessaires au dépassement de ce qui est usuel et routinier,
– savoir alterner fermeté et souplesse permet de se prêter à l’évolution sans tomber dans les travers de la rigidité ou de l’agitation,
– l’aptitude au changement n’est pas versatilité mais capacité à se situer au centre et à trouver un second souffle,
– disposition interne : détermination qui doit animer le cœur quand on est confronté aux difficultés d’une traversée,
– endurer ne signifie pas attendre,
– il ne faut pas douter et donner un second souffle à la situation.
En 1 : un mouvement impatient et volontariste risque d’immobiliser et « d’enfoncer » la situation.
Des initiatives vers l’extérieur qui se décideraient dans un tel état d’esprit ne peuvent conduire à rien de profitable.
L’agitation produit l’enlisement et ne conduit à rien.
D’où l’importance de cultiver le lâcher-prise et de lutter contre l’impatience…
En 3 : tendance à rechercher une élévation ou une évolution rapides.
Alors qu’il conviendrait d’assurer la transition entre l’intérieur et l’extérieur (savoir rester en place).
Le manque de fluidité rétrécit les possibilités d’action.
D’où travailler sur moi-même mon attitude (savoir prendre conscience de…)
En 5 : l’attitude de droiture est maintenant là mais incertitude quant à la manière de l’exercer.
Le mari (YANG) est l’emblème de la conduite ferme par laquelle « on » cherche à imposer sa volonté.
Insister dans un tel comportement serait signe de rigidité.
L’épouse (attitude YIN) est à même, sans se mettre en avant, d’équilibrer variations et turbulences.
Sa qualité de souplesse, rattachée au centre de la Terre, permet de préserver la situation tout en la renouvelant.
Cette position exige disponibilité et courage et n’autorise pas le dirigisme.
D’où cette nécessité d’être intuitive et adaptable sans tenter d’imposer ma volonté ; être patiente, rester ouverte.
Cet hexagramme, pour ma part, correspond bien à mon vécu des derniers temps, à mon ressenti et précise cette perspective d’évolution vers mon aspiration actuelle.
Bon après-midi !